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Un amendement (n°586 rectifié bis), soutenu par des sénateurs de gauche, parmi lesquels Jean-Michel Baylet, Michel Charasse et Jean-Pierre Chevènement, est venu préciser lors du débat en séance publique sur le projet HPST (titre I) que, parmi les missions dévolues aux établissements de santé par la code de la Santé publique (lutte contre les événements indésirables, les infections associées aux soins et l'iatrogénie), figure l'obligation de définir une « politique du médicament, en particulier des génériques ». Le sénateur Gilbert Barbier, vice-président de la commission des Affaires sociales et co-auteur de l'amendement, en a justifié le dépôt en indiquant que la suite d'un traitement médicamenteux initié à l'hôpital est parfois influencé par la prescription initiale faite par les chefs de service hospitaliers. Cette prescription initiale est elle-même fonction des contrats passés par le pharmacien de l'hôpital qui « fournit souvent un seul type de chaque molécule prescrite par les chefs de service ». L'amendement a été voté contre l'avis du gouvernement.
La Cnam (caisse nationale de l'assurance maladie) a rendu publics aujourd'hui, mardi 28 avril 2009, ses derniers chiffres sur le marché des génériques. En 2008, ils représentaient 82 % des médicaments délivrés en ville. L'objectif de 82,9 % pour l'année 2008 a donc été pratiquement atteint, permettant au passage une économie de 905 millions d'euros.
Le consultant d'entreprise Mercer publie la première édition d'un baromètre trimestriel sur la santé. Il s'agit pour cet observateur attentif de la protection sociale en entreprise de comprendre quelles sont les attentes des employeurs et des salariés et comment les entreprises se positionnent sur des marchés impactés par la démographie - une population vieillissante - mais aussi par une crise économique qui conduit à se montrer plus prudent, voire à se désengager d'activités qui ne sont plus le « coeur de cible ».
La Mutualité Française, qui fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, demande à la Commission européenne de reconnaître le caractère anticoncurrentiel des stratégies des laboratoires princeps pour entraver le développement des médicaments génériques en Europe. Convaincue que le développement du médicament générique est une source importante de financement de l'innovation thérapeutique, la Mutualité Française formule également, dans sa réponse au rapport de la Commission des propositions concrètes pour lutter efficacement contre ces stratégies de contournement.
Les résultats préliminaires de l'enquête lancée par la Commission européenne dans le secteur pharmaceutique, publiés vendredi 28 novembre 2008, montrent que "l'entrée des entreprises de génériques sur le marché et la mise au point de nouveaux médicaments plus abordables sont parfois entravées ou retardées, ce qui entraîne des coûts substantiels pour les systèmes de soins de santé, les consommateurs et les contribuables", déplore Neelie Kroes, commissaire européenne chargée de la concurrence. Ce rapport préliminaire s'est appuyé sur un échantillon de 219 médicaments dont les brevets sont tombés dans le domaine public dans 17 États membres entre 2000 et 2007. Il conclut des recherches sur cet échantillon que "quelques 3 milliards d'euros supplémentaires auraient pu être économisés sur cette période, en ce qui concerne l'échantillon, si des médicaments génériques étaient arrivés rapidement sur le marché".
Groupama, AXA et Santéclair - une société de gestion du risque santé agissant pour le compte de multiples assureurs (AGF, Maaf-MMA, Ipeca, MGP...) -, trois intervenants majeurs sur le secteur de la complémentaire en santé, ont dressé jeudi 13 novembre 2008 le tableau des résultats de leurs différentes expériences en matière de gestion du risque et de leurs relations avec les professionnels de santé lors des rencontres de "l'Argus de l'assurance". Ils constatent que sur le terrain de l'optique et du dentaire, les complémentaires ont déjà acquis une expérience de plusieurs années à travers des réseaux "maisons" d'opticiens et de dentistes, mais que leurs actions sur la prescription de médicaments et en faveur de l'automédication sont encore en phase expérimentale.
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :