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« Comment anticiper et gérer les mutations économiques en région Lorraine ? » : telle est la problématique centrale des quatre « séminaires-ateliers » organisés courant 2009 par la préfecture de région et le conseil régional de Lorraine, dont le premier s'est tenu les 11 et 12 juin derniers à l'INPL à Nancy. Destinée à une promotion de 60 stagiaires de la sphère publique et privée (chefs d'entreprises, représentants syndicaux et patronaux, élus, fonctionnaires, etc.), cette formation « vise à coordonner l'action publique dans les territoires, en proposant une nouvelle approche des dispositifs d'anticipation et d'accompagnement ». Pour le président du CES lorrain Roger Cayzelle (CFDT), « la Lorraine a perdu beaucoup d'emplois, elle doit repenser son espace et son économie. Mais pour cela, on doit jouer groupés, et sur la durée ».
Investir 30 millions sur le site restructuré d'"ArcelorMittal Gandrange pour créer 119 emplois, implanter un centre de formation technique autour des métiers de l'acier, mobiliser 10 millions d'euros pour un capital d'investissement technologique dans les matériaux: tels sont les projets sur lesquels le groupe ArcelorMittal s'est engagé, jeudi 5 février 2009, en signant une convention dite "d'ancrage territorial" avec le secrétaire d'Etat à l'Industrie Luc Chatel, ainsi qu'avec le préfet de la Région lorraine, Bernard Niquet, et les présidents du Conseil régional de Lorraine et du Conseil général de la Moselle. Une "convention de revitalisation" a aussi été conclue sur une durée de 36 mois, visant la création de 682 emplois dans le bassin de Gandrange. "Je suis venu [à Metz] concrétiser les engagements qui ont été pris il y a quelques mois (en avril 2008), par Nicolas Sarkozy, (L'AEF n°324330) face à une restructuration industrielle. Ma première pensée va aux 575 salariés qui en sont les victimes", assure Luc Chatel (L'AEF n°301294).
Le président de la République assure les organisations syndicales de la société Kléber (826 emplois menacés d'ici un an à Toul) "du soutien de l'État aux projets de revitalisation du bassin". C'est ce qu'indique le porte-parole de l'Élysée ce jeudi 7 février 2008, à l'issue d'une rencontre entre Nicolas Sarkozy et ces syndicats consacrée au projet de restructuration industrielle du groupe Michelin (maison-mère de la société Kléber) et aux perspectives d'emploi dans le secteur. Huit représentants syndicaux de Kléber y étaient conviés, cinq du site de pneumatiques de Toul (CGT, FO) et trois de l'unité de Troyes (CFDT, CFTC, CFE-CGC).