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La réforme de la formation professionnelle est-elle en mesure d'apporter des réponses aux contraintes qui marquent l'activité des acteurs : des durées de formation qui se réduisent, une commande publique exigeante, un souci accru de qualité ? Les participants à la journée de la FFP (Fédération de la formation professionnelle) qui s'est tenue à Paris le 18 juin 2009 sur le thème : « la qualité en mouvement » ont apporté leurs témoignages. Annie Thomas, secrétaire nationale de la CFDT, chef de file pour son organisation lors de la négociation de l'ANI (accord national interprofessionnel) « formation » du 7 janvier 2009 souligne les trois enjeux qui ont guidé les négociateurs dans leur souci d'améliorer la qualité de la formation : « la rendre plus efficace, adaptée aux besoins des personnes, et plus accessible ».
« Le projet de loi est peu disert sur la qualité [en formation] car nous avons voulu donner toute sa place à la co-production législative », déclare Thomas Fatome, directeur de cabinet de Laurent Wauquiez, secrétaire d'État chargé de l'Emploi, en conclusion du colloque organisé par la FFP (Fédération de la formation professionnelle), le 18 juin 2009, à Paris, sur le thème : « La qualité en mouvement ». Le projet de loi relatif à l'orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie comporte cependant deux articles dont l'un vise à « clarifier l'offre de formation » (article 16), et l'autre à « rendre le [stagiaire] en mesure de juger sa formation » (article 17).
La qualité apparaît comme une préoccupation majeure pour les 72 organismes de formation interrogés en ligne par la FFP (Fédération de la formation professionnelle) à l'occasion de son colloque sur la qualité en formation qui a lieu à Paris jeudi 18 juin 2009. 62 % de ces organismes ont fait le choix d'une certification ISQ (Intellectual services qualification) - OPQF (Office professionnel de qualification de la formation), 21 % d'une certification ISO, 6 % d'une certification NF (Afnor). 11 % ont entrepris une autre démarche qualité.
Les salariés sont de plus en plus nombreux à accéder à la formation professionnelle - avec des écarts toujours notables selon l'âge, la catégorie socioprofessionnelle et la taille de l'entreprise -, et celle-ci est reconnue comme bénéfique pour le parcours professionnel même si ce sentiment est plus faible chez les salariés qu'il y a dix ans et beaucoup plus mitigé parmi les demandeurs d'emploi. Ce constat est extrait des résultats d'un sondage Ifop réalisé pour la FFP (Fédération de la formation professionnelle) à l'occasion de son colloque sur la qualité en formation qui a lieu à Paris jeudi 18 juin 2009.
Une inscription libre et gratuite des organismes de formation sur un "portail-répertoire" accessible à tous (particuliers, entreprises, Opca...), un document signé de chacun des acteurs concernés en amont de la formation récapitulant les objectifs de l'action, une attestation de la formation qui serait remise à l'issue de l'action, créer un "observatoire des prix" dans le cadre des achats publics de formation, confier aux Opca une fonction d' "intermédiation" auprès des personnes et des PME/TPE pour les aider à choir des formations de qualité: telles sont quelques-unes des dix propositions du rapport sur "la qualité de l'offre et de l'achat de formation" du groupe de travail présidé par Charlotte Duda, présidente de l'ANDRH. Ce document a été présenté à Laurent Wauquiez, secrétaire d'État chargé de l'Emploi, jeudi 8 janvier 2009, avec la rapport sur la VAE (validation des acquis de l'expérience) du groupe piloté par Vincent Merle (Cnam) (L'AEF n°303864).