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« Le principe de la table-ronde est de traiter de tous les sujets, y compris le wifi et le wimax, et d'accueillir tous les experts. » C'est ce que déclare la secrétaire d'État à l'Écologie Chantal Jouanno, jeudi 23 avril 2009, à l'occasion du lancement, le matin même, de la table-ronde « radiofréquences, santé et environnement », organisée par le gouvernement. Elle réunit 54 personnes et est présidée par Jean-François Girard, président de l'IRD (Institut de recherche pour le développement). Trois réunions sont prévues les 6, 14 et 15 mai prochains avec une clôture le 25 mai. « S'il faut plus de temps, il y en aura plus, et s'il faut inviter des experts, nous le ferons », confirme la ministre de la Santé et des Sports Roselyne Bachelot. Certaines propositions de la table-ronde pourraient être intégrées au projet de loi portant engagement national pour l'environnement, dit Grenelle II, selon la secrétaire d'État à la Prospective et au Développement de l'Économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet. Stephen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'environnement, a regretté le « flou » qui a entouré la matinée.
« Le gouvernement planche depuis plusieurs semaines sur des mesures de nature à apaiser la polémique » sur les risques liés aux antennes relais et à la téléphonie mobile. C'est ce qu'indique l'édition de mercredi 22 avril 2009 de « La Tribune », dans un article intitulé « Risque des antennes relais : les pistes du gouvernement » (p. 12). Le quotidien cite « une source proche des discussions » selon qui les mesures « sont quasi prêtes », la seule « question en suspens » étant « de savoir si l'on diminue les valeurs d'exposition du public ».
La présidente de l'association Priartem (Pour une réglementation des implantations des antennes relais de téléphonie mobile) Janine Le Calvez qualifie de « désastreuse », mardi 21 avril 2009, sa rencontre de la veille avec le cabinet de la ministre de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot, rencontre consacrée à la table-ronde « radiofréquences, santé et environnement » de jeudi 23 avril (L'AEF n°306369). Elle craint que celle-ci ne soit une « mascarade pour éteindre l'incendie des récentes jurisprudences » qui ont condamné Orange (L'AEF n°299520), SFR (L'AEF n°300594), et Bouygues télécom (L'AEF n°307651), à ne pas implanter ou démonter une antenne relais. Son association ainsi qu'Agir pour l'environnement déclarent « se réserver le droit de quitter à tout moment la table des négociations ».
La table ronde sur le thème « Radiofréquences, santé et environnement », initialement prévue le 26 mars 2009 (L'AEF n°299581), se tiendra finalement le jeudi 23 avril prochain, a indiqué le ministère de la Santé et des Sports, vendredi 13 mars 2009. Ce report est dû à « une question d'agenda », indique à l'AEF le ministère.
Le tribunal de grande instance d'Angers (Maine-et-Loire) a interdit, au nom du « principe de précaution », à la société Orange France de concrétiser son projet d'implantation d'antennes relais sur le clocher de l'église de Notre-Dame d'Allençon (Maine-et-Loire), située à proximité d'une école. Dans son ordonnance de référé, rendue jeudi 5 mars 2009, le TGI se justifie par « l'état des incertitudes sur les caractéristiques techniques de l'installation projetée au regard des risques avérés pour la santé publique au cas de dépassement des normes actuellement en vigueur, normes dont il a été démontré qu'elles sont particulièrement laxistes et dénoncées comme telles ». Il cite également « l'état des incertitudes sur les garanties apportées à la protection du bâtiment sensible que constitue l'école municipale », ainsi que « l'absence de justification de l'impossibilité d'implantation sur un site alternatif ».
Le TGI (tribunal de grande instance) de Carpentras a condamné le 16 février 2009 SFR à « procéder à la démolition du pylône implanté » sur la commune de Châteauneuf-du-Pape (Vaucluse), « ladite antenne relais étant constitutive à l'égard des époux Gilbert Boutin de troubles anormaux du voisinage ». Selon le jugement mis en ligne sur internet par l'association Robin des Toits, la société est également condamnée à payer à ces personnes « la somme de 1 500 euros ».