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« Je souhaite que nous allions le plus loin possible sur la taxe carbone. » C'est ce que déclare le président de la République, Nicolas Sarkozy, lors du Congrès qui réunit l'Assemblée nationale et le Sénat, lundi 22 juin 2009. « Plus nous taxerons la pollution et plus nous pourrons alléger les charges qui pèsent sur le travail. C'est un enjeu immense : c'est un enjeu écologique, c'est un enjeu pour l'emploi », ajoute-t-il.
« Lorsque nous serons parvenus, à Copenhague, à un accord ambitieux sur le climat, il faudra que soit créée alors une véritable Organisation mondiale de l'environnement en mesure de faire appliquer les engagements qui auront été pris, je l'espère, par tous. » C'est ce que déclare Nicolas Sarkozy, lors de la 98e session de la conférence internationale du travail, lundi 15 juin 2009 à Genève (Suisse). Il s'agit de la réunion annuelle des États membres de l'OIT (Organisation internationale du travail). En décembre 2009 se tiendront, à Copenhague, des négociations internationales sur les changements climatiques, sous l'égide des Nations unies.
« L'Europe est l'entité la plus commerçante du monde. Elle n'a donc pas d'intérêt à mettre en place des mesures de taxation à la frontière. » C'est ce que déclare, Karl Falkenberg, directeur général de l'environnement de la Commission européenne, mercredi 6 mai 2009, à la suite des propos de Nicolas Sarkozy, lors de son discours de Nîmes du 5 mai. Le président de la République avait déclaré que « la France se battrait pour l'instauration d'une taxe carbone qui permettra à l'Europe de faire face au dumping écologique ». Le Premier ministre François Fillon a également indiqué, mercredi 6 mai, qu'il souhaitait « inclure les importations dans le système de quotas européens de CO2, lorsque ces importations proviennent de pays tiers qui refuseraient de prendre des engagements de réduction d'émissions de CO2 proportionnels à leur niveau de développement » (L'AEF n°295549). Karl Falkenberg s'exprimait lors des auditions du groupe de travail de la commission des Finances du Sénat portant sur la fiscalité environnementale et présidé par Fabienne Keller (UMP, Bas-Rhin) (L'AEF n°307364).
La menace de taxer à l'importation les émissions de CO2 « est plutôt une option de dernier recours », indique à l'AEF Benoît Faraco, coordinateur « changements climatiques et énergie » pour FNH (Fondation Nicolas Hulot). Il réagit à l'annonce faite par le président de la République Nicolas Sarkozy d'une « taxe carbone qui permettra de faire participer les importations au financement de notre protection sociale » (L'AEF n°304243). « La logique actuelle est positive : on obtiendra un accord équilibré à Copenhague avec des réductions d'émission de gaz à effet de serre pour chaque pays », continue le représentant de l'association environnementale. Il estime qu'alors, aucun mécanisme d'ajustement aux frontières ne sera nécessaire.
« Je ne vois que des avantages à la taxe carbone qui permettra de faire participer les importations au financement de notre protection sociale », déclare Nicolas Sarkozy lors de son « discours républicain » prononcé à Saint-Quentin (Aisne), mardi 24 mars 2009. Selon le chef de l'État, ce dispositif pénalisera les pays « qui ne respectent aucune norme environnementale ». Ces pratiques de production, si elles ne sont pas enrayées, vont « conduire le monde à la ruine », assure-t-il.
« On supprimera la taxe professionnelle en 2010 car je veux garder des usines en France », annonce le président de la République, Nicolas Sarkozy, jeudi 5 février 2009, lors de son allocution télévisée. « Je vais engager des discussions avec les associations d'élus locaux, car il existe des possibilités avec la 'taxe carbone' ou un impôt de remplacement » pour compenser le manque à gagner de 8 milliards d'euros pour les collectivités territoriales.