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Le président russe Dmitri Medvedev a annoncé, vendredi 19 juin 2009, dans un entretien à la télévision d'État, son intention de réduire de « 10 à 15 % » les émissions de GES (gaz à effet de serre) du pays d'ici 2020, par rapport au niveau de 1990. Cet objectif équivaut à « émettre 30 milliards de tonnes de GES en moins de 1990 à 2020 ». « La Russie émettrait ainsi trois milliards de tonnes de GES en 2020, contre 2,2 milliards en 2007 », explique le président russe.
« L'analyse de ces cinq pays [l'Inde, la Russie, l'Opep, le Canada et le Brésil], membres du G20, permet de mettre en exergue quelques problématiques majeures, comme la sécurité énergétique, le maintien des trajectoires nationales de développement et le rôle de la forêt. » C'est ce qu'indique le CAS (Centre d'analyse stratégique), dans sa note de veille datée de juin 2009, et intitulée « D'autres pays dans le processus de Copenhague : l'Inde, la Russie, l'Opep, le Canada et le Brésil ». À quelques jours du Forum des économies majeures, qui aura lieu à Mexico les 22 et 23 juin 2009, et à l'issue de plusieurs réunions importantes portant sur les changements climatiques (L'AEF n°298797), le CAS (Centre d'analyse stratégique) publie deux autres notes de veille sur le processus de Copenhague, consacrées aux États-Unis (L'AEF n°296699) ; et à la Chine(L'AEF n°296694).
« Aucune avancée sur le climat à Bonn », lance Greenpeace ; « désaccord sur tous les points cruciaux », selon le WWF ; « les pays riches prennent les négociations en otage », déplorent les Amis de la Terre. Tel est le bilan dressé par ces ONG à l'issue des deux semaines de négociations sur le changement climatique qui s'achèvent à Bonn vendredi 12 juin 2009, sous l'égide de la Ccnucc (Conférence cadre des Nations unies sur les changements climatiques). La délégation française parle, quant à elle, d'un « progrès » dans les négociations.
Dans un document publié jeudi 11 juin 2009 et intitulé « Agir ensemble ou chacun pour soi ? », l'ONG Oxfam pose les bases d'une coopération internationale pour la signature d'un accord sur le climat « équitable » à Copenhague. Oxfam propose notamment l'idée d'un fonds global, appelé « Mécanisme global d'atténuation et de financement des émissions » pour aider les pays en développement à atteindre leurs objectifs, et financé par les pays développés. « Les pays en développement doivent pouvoir compter sur des flux de financement prévisibles pour participer à la réduction des émissions. »