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« Le désengagement des salariés : comment y faire face ? » Telle est la question à laquelle ont tenté de répondre les intervenants à un colloque organisé jeudi 14 mai 2009 à Paris par MCS (Management et conjoncture sociale) et le groupe Métis. Selon les organisateurs, « le climat social, dans de très nombreuses entreprises, tend aujourd'hui à se détériorer ; cette détérioration [se manifeste] par une tendance au désengagement des salariés. [Celui-ci se substitue] aux formes traditionnelles d'expression des mécontentements ». Des spécialistes livrent leurs conseils pour repérer le désengagement des salariés au sein de l'entreprise, évaluer ses coûts, en comprendre les causes et y remédier concrètement.
"Pourquoi réinventer le rôle des délégués du personnel? Comment inciter et aider les représentants du personnel à se former en vue de mieux exercer leur mission? Pourquoi et comment développer une culture du dialogue?" Telles sont les questions auxquelles ont tenté de répondre les participants à un colloque sur les représentants du personnel, organisé mardi 3 février 2009 par le groupe MCS (Management et conjoncture sociale) et Métis groupe. Avec la loi du 20 août 2008 sur la représentativité syndicale, le paysage syndical risque d'être bouleversé. Des spécialistes livrent leurs conseils sur la façon de construire des relations sociales plus constructives.
Pour Hubert Landier, "la forte médiatisation de la journée d'action du 29 janvier ne doit pas faire illusion". "Le malaise des salariés face aux effets de la crise économique est bien réel, mais il ne prend pas principalement la forme d'une mobilisation collective ou d'une volonté d'obtenir la satisfaction de revendications qui pourraient être formulées d'une manière bien précise au niveau national", selon cet expert en analyse du risque social, des stratégies syndicales et des relations sociales dans l'entreprise. Les enquêtes de climat social révèlent, en effet, que ce malaise se manifeste par une tendance individuelle au désengagement par rapport à l'entreprise qui les emploie.
"Les salariés se déclarent plutôt motivés par leur travail actuel et satisfaits de l'organisation actuelle du temps de travail, mais ils sont stressés et sceptiques par rapport à leur entreprise", indique Valérie Jaunasse, manager de l'offre "paie, droit et relations sociales" de la Cegos, lors de la présentation des résultats de la nouvelle enquête de l'observatoire Cegos sur "le climat et les relations sociales dans les entreprises", jeudi 13 novembre 2008 à Paris.
"Les cadres s'investissent dans leur travail et, s'ils ne comptent pas leur temps, ils comptent leurs jours." Leurs journées sont longues (une dizaine d'heures quotidiennes), et les RTT sont considérées comme des contreparties nécessaires. C'est l'un des enseignements de la "recherche-action" menée pendant près de deux ans par la CFDT Cadres auprès de 131 salariés, dont les premiers résultats sont dévoilés mardi 28 octobre 2008.
Si l'on excepte certains services publics ou le secteur des transports, les mouvements de grève tendent aujourd'hui à devenir l'exception. Ce reflux de l'action collective, pourtant, ne doit pas faire illusion, prévient Hubert Landier. Elle ne signifie pas que les raisons de mécontentement ont diminué ou disparu. Simplement, celui-ci s'exprime autrement, par une tendance croissante au désengagement des salariés.