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Un « référentiel » et une « démarche d'évaluation » vont être élaborés par le groupe de travail sur le développement durable de la CPU (Conférence des présidents d'université), afin de créer une labellisation développement durable des universités. C'est ce qu'indique Sylvie Faucheux, animatrice de ce groupe de travail et présidente de l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, mardi 2 juin 2009, lors de la journée universités entreprises sur le développement durable organisée par l'AEF. Les deux dispositifs seront testés « fin 2009 » par des universités volontaires qui devront élaborer un reporting et publier un rapport annuel « pour juin 2010 ». La démarche sera alors validée pour un « déploiement national dès septembre 2010 ».
« En matière de développement durable, les entreprises ne doivent pas avoir qu'une relation de prestataires de service avec les universités : il y a beaucoup de bonnes pratiques à échanger », souligne Hélène Valade, directrice déléguée en charge du développement durable à la Lyonnaise des eaux et présidente du C3D (Collège des directeurs du développement durable engagés). Dans son intervention lors de la conférence d'ouverture de la journée universités entreprises sur le développement durable, organisée mardi 2 juin 2009 par l'AEF, elle pointe la « similitude des étapes à franchir » pour les entreprises et les universités pour installer une stratégie de développement durable.
« 48 % des universités considèrent qu'il est important d'intégrer le développement durable dans le management de leur campus, 16 universités ont fait leur bilan carbone, 15 ont mis en place une commission de gestion du développement durable et 7 se sont lancées dans une démarche Agenda 21 ». C'est ce que relève l'enquête menée par la CPU (conférence des présidents d'université) sur les pratiques environnementales et sociétales des universités françaises. Un « guide 2008-2009 des bonnes pratiques en matière de développement durable dans les universités françaises » est publié mardi 2 juin 2009, à partir de cette enquête, menée entre mi-décembre 2008 et mi-janvier 2009, et à laquelle 48 des 85 universités interrogées ont répondu.
La consommation moyenne d'énergie du parc universitaire français est de 300 kWh/m2/an d'énergie primaire et les émissions de CO2 de 31 kg/m2/an. Cela correspond à la classe D de l'étiquette énergétique des bâtiments publics, qui va de A (moins de 50 kWh/m2/an) à G (plus de 750 kWh/m2/an). C'est ce qu'annoncent la Caisse des dépôts et la CPU (Conférence des présidents d'université), jeudi 28 mai 2009. « Nous sommes tous au même niveau de médiocrité. Nous avons de fortes marges de manoeuvre », commente Sylvie Faucheux, présidente de l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, responsable du groupe de travail sur le développement durable de la CPU, et présidente de Fondaterra.