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« Les pluies torrentielles entraîneront des inondations, des problèmes de récolte et des interruptions de l'approvisionnement en énergie et en eau. Les transports seront également perturbés. » C'est ce qu'indique le rapport intitulé « Les conséquences des changements climatiques aux États-Unis », rendu public le 16 juin 2009, à l'initiative de l'agence fédérale NOAA (National oceanic and atmospheric administration) reprend et actualise les données sur l'impact des changements climatiques aux États-Unis, par secteur et par région. Il met notamment l'accent sur les conséquences humaines de ces phénomènes.
Le CAS (Centre d'analyse stratégique) publie une note de veille intitulé « Les États-Unis dans le processus de Copenhague : la tentation du leadership », à quelques jours du Forum des économies majeures, qui aura lieu à Mexico les 22 et 23 juin 2009, et à l'issue de plusieurs réunions portant sur les changements climatiques (L'AEF n°298797). La note examine notamment « la nouvelle doctrine » du pays. « Les efforts d'atténuation sur lesquels les États-Unis accepteront de s'engager dans un accord mondial et les transferts financiers qu'ils proposeront aux pays les plus vulnérables au changement climatique, conditionnent en partie la participation de la Chine et l'issue des négociations », indique le document. Deux autres notes de veille sur le processus de Copenhague sont consacrées à la Chine d'un côté, et à l'Inde, la Russie, l'Opep, le Canada et le Brésil de l'autre.
La commission de l'énergie et du commerce de la Chambre des représentants a adopté le projet de « loi américaine pour l'énergie propre et la sécurité » par 33 voix pour et 25 contre, jeudi 21 mai 2009. Appelé « Waxman Bill », du nom de son rédacteur, Henry Waxman (Californie, démocrate), également président de la commission, le texte crée un système d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre (L'AEF n°302271). Il vise une réduction des émissions de 17 % d'ici 2020, de 42 % d'ici 2030, et de 83 % d'ici 2050, par rapport au niveau de 2005. Le même jour, le président des États-Unis Barack Obama s'est félicité de l'adoption du texte par la commission : « Nous nous rapprochons de la promesse d'une nouvelle économie basée sur l'énergie propre qui rendra l'Amérique moins dépendante du pétrole produit à l'étranger, qui prendra des mesures énergiques contre les pollueurs, et créera des millions de nouveaux emplois à travers l'Amérique », a-t-il déclaré.