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La HAS (Haute autorité de santé) rend publiques aujourd'hui, jeudi 7 mai 2009, des "recommandations de bonnes pratiques" sur les conditions et les modalités de la prescription médicamenteuse par téléphone dans le cadre de la régulation médicale. Les objectifs de ces recommandations sont "d'homogénéiser les pratiques, d'améliorer la qualité de la réponse apportée aux patients et le délai d'accès aux médicaments sur tout le territoire", précise la Haute autorité.
Depuis près d'un an, une discussion est engagée dans le Maine-et-Loire sous l'autorité du préfet entre les médecins libéraux d'une part et la DDASS, l'ARH et l'Urcam d'autre part. Les médecins, à travers l'Adops 49 (Association départementale de l'organisation de la permanence des soins en Maine-et-Loire), dénoncent les difficultés à organiser la garde de médecine libérale, et notamment la régulation. Réunis le 3 mars 2009 en assemblée générale, les médecins régulateurs de l'Adops 49 affirment « qu'ils ne sont plus volontaires pour continuer leur mission dans des conditions trop difficiles pour assurer la sécurité de la réponse médicale téléphonique ». Quant aux médecins effecteurs, ils s'organisent jusqu'au 25 mars prochain pour assurer le service au public, dans des conditions de garde sans régulation, mais menacent de ne plus être volontaires à la permanence des soins « si une résolution pérenne n'est pas trouvée pour les régulateurs ».
Roselyne Bachelot-Narquin, ministère de la Santé, a reçu lundi 26 janvier 2009 à son cabinet, pour deux réunions de travail successives, les représentants de la communauté hospitalière d'une part, et ceux de la médecine libérale d'autre part, notamment afin de leur présenter les résultats des enquêtes administratives (Igas et Ddass des Yvelines) diligentées après trois dysfonctionnements graves survenus en décembre 2008 dans les hôpitaux publics. Des personnalités comme Marc Giroud (Samu de France), Pierre Carli, président du Cnuh (conseil national de l'urgence hospitalière), Michel Legmann, président du Cnom (Ordre des médecins) et des membres du Ciss (Collectif inter-associatif sur la santé) ont assuré l'interface entre ces deux réunions de travail. Tirant les leçons des enquêtes effectuées, la ministre de la Santé a présenté aux professionnels des "axes d'intervention" et de "nouveaux outils" visant à améliorer la régulation médicale, à désengorger les Samu/Centres 15 et à mieux organiser le circuit du médicament et la classification des produits de santé. Elle a également sollicité les représentants médecins libéraux pour qu'ils lui présentent des "mesures afin d'assurer la continuité des soins".