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L'auto-évaluation des formations par les universités est, sur le principe, une bonne chose, dans un contexte de passage des universités aux RCE (responsabilités et compétences élargies), estime Fabrice Lorente, vice-président du Réseau national des VP Cevu et par ailleurs VP Cevu de l'université de Perpignan Via Domitia (AEF n°298714). Mais cette auto-évaluation, désormais obligatoire, pose de nombreuses questions « non encore résolues ». Les universités doivent être accompagnées dans cette démarche, déclare-t-il. Les résultats de l'évaluation des licences et masters par l'Aeres sont globalement satisfaisants, estime-t-il aussi. Le Réseau des VP Cevu compte une soixantaine de membres actifs, il est présidé par Thierry Michot, VP Cevu de l'université de Bretagne-occidentale.
La certification des diplômes d'économie et de gestion d'une part et le bilan de la transformation des UFR de sciences économiques et de gestion suite à la loi LRU d'autre part sont « deux chantiers » que la Conférence des doyens des facultés de sciences économiques et de gestion abordera lors de son assemblée plénière en novembre 2009 à Lyon, indique à AEF Pierre-Charles Pradier, président de cette association. Il revient aussi sur les évaluations de licences et de masters par l'Aeres pour les vague B et C de contractualisation.
« A terme, l'un des acquis de l'évaluation des formations sera d'apprendre à raisonner sur des référentiels de compétences, c'est-à-dire pas seulement des savoirs, mais aussi des savoir-faire, des savoir-être… », estime Jacques Migozzi, président de la CDUL (Conférence des doyens des UFR de lettres et sciences humaines), interrogé par l'AEF. « Les compétences étaient souvent négligées, au profit de la maîtrise disciplinaire pensée en termes de savoirs. Nous allons devoir opérer une mue. A nos détracteurs qui mettent en avant une image stéréotypée sur l'inutilité des filières universitaires, nous devons opposer des documents qui valident la maîtrise des compétences », déclare le président de CDUL.
Les universités de la vague dite « C » - évaluées par l'Aeres en vue d'une contractualisation pour 2009-2012 - (1) obtiennent, globalement, un taux de 46 % de note « A » (la meilleure des trois notes possible parmi A, B, C) pour leurs mentions de licences, dans les évaluations que l'Aeres a réalisées en 2008. L'AEF publie la compilation des évaluations, mention par mention, de licences, réalisée à partir des rapports publics d'évaluation et de données de l'Aeres. D'après ce panorama, 272 mentions de douze établissements se répartissent en 126 « A » (46 %), 112 « B » (41 %) et 34 « C » ( 13%) dans cinq grands domaines : « arts, lettres, langues », « droit, économie, gestion », « sciences humaines et sociales », « Staps » et « sciences, technologie, santé ».