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Le Premier ministre, François Fillon a installé ce matin, vendredi 5 juin 2009, en présence du ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville, Brice Hortefeux et de la secrétaire d'État chargée de la Famille, Nadine Morano, le Haut conseil de la famille. Cette nouvelle instance comprenant 52 membres, a été créée en octobre 2008 mais sa mise en place a fait l'objet d'un désaccord avec les organisations syndicales qui en contestent toujours la composition et en particulier, l'importance numérique de la représentation des associations familiales qui, rappelle la CGT "disposent, dans cette nouvelle instance, d'autant de représentants que les organisations syndicales et patronales réunies". De fait, sur les cinq organisations syndicales dites « représentatives », seule la CFDT a présenté des noms pour les deux représentants qui lui échoient.
Le Haut conseil à la Famille sera installé par le Premier ministre le 5 juin 2009, indique la secrétaire d'État à la Famille, Nadine Morano, auditionnée aujourd'hui par la Mecss (Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale) de l'Assemblée nationale dans le cadre des travaux de la Mission sur la Paje (Prestation d'accueil du jeune enfant). Nadine Morano précise que le premier dossier sur lequel devra travailler cette instance, créée en octobre 2008 en remplacement du Haut conseil de la population et de la famille, sera celui des congés parentaux. « Nous souhaitons confier au Haut conseil de la famille une réflexion sur l'évolution du congé parental avec deux questions principales : le problème du retour à l'emploi pour les femmes qui viennent de prendre un congé parental », afin de faire en sorte que cela ne freine pas leur carrière, et « l'objectif d'un meilleur partage du congé parental entre parents ». À cet égard la ministre souhaite que « la possibilité de créer une période de congé réservée à chacun des parents soit étudiée » comme dans les pays nordiques. Actuellement sur les 586 000 congés parentaux pris dans le cadre du complément du libre choix d'activité, seuls 1 % sont pris par les pères.
Le président de l'OPE (Observatoire de la parentalité en entreprise), Jérôme Ballarin, annonce aujourd'hui, jeudi 7 mai 2009 la création d'une journée annuelle de la famille en entreprise ou « Family day » qu'il propose de fixer le premier mercredi du mois de juin et qui sera instaurée à partir de 2010. Il s'exprimait aujourd'hui à l'occasion du premier anniversaire de la charte de la parentalité en entreprise signée à ce jour par plus de 120 entreprises ou établissements, soit « près de 1 million et demi de salariés français concernés ». En effet, une cinquantaine de nouvelles entreprises, dont une trentaine de PME (petites et moyennes entreprises) voire de TPE (très petites entreprises) ont officiellement signé aujourd'hui cette charte dont les trois principaux objectifs sont de « faire évoluer les représentations liées à la parentalité dans l'entreprise », « créer un environnement favorable aux salariés-parents, en particulier pour la femme enceinte » et « respecter le principe de non-discrimination dans l'évolution professionnelle des salariés-parents ».
« Je souhaite que vous fassiez des propositions d'évolution du financement de la branche famille, en précisant quelles recettes de substitution pourraient le cas échéant être mobilisés » indique le Premier ministre, François Fillon dans la lettre de mission datée du vendredi 24 avril 2009 et adressée au député Yves Bur (UMP, Bas-Rhin). Dans le cadre d'un décret publié au Journal officiel du samedi 25 avril dernier, l'élu alsacien a en effet été chargé d'une mission temporaire sur ce thème auprès du ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville, Brice Hortefeux et du ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, Eric Woerth. Dans son discours sur la politique familiale, le 13 février dernier (L'AEF n°305182), le président de la République, Nicolas Sarkozy, avait indiqué qu'Yves Bur serait chargé de réfléchir aux modalités de financement de la politique familiale.
"A ce jour, ce sont les femmes qui renoncent généralement à leur emploi car leur rémunération est en moyenne inférieure à celle des hommes… Pour que les pères partagent le congé parental, la CFE-CGC suggère une politique incitative par l'octroi d'une prime supplémentaire". C'est l'une des propositions qui ont émergé à l'occasion d'une table ronde organisée mardi 3 mars 2009 à Limoges par le "réseau équilibre" de la CFE-CGC, et au cours de laquelle le thème du congé parental "a été au cœur des débats". La CFE-CGC réaffirme son attachement au congé parental pendant 3 ans mais suggère quelques "aménagements".
"Vouloir raccourcir le congé parental pour 'remettre les femmes au travail' alors que le chômage est en train d'exploser, revient à les laisser à la maison, sans emploi et sans congé rémunéré !" estime, aujourd'hui, lundi 16 février 2009 la FSU qui réagit à l'intervention du président de la République, Nicolas Sarkozy, sur la politique familiale, vendredi dernier. La FSU assure avoir toujours considéré comme un "piège" le congé parental pour les femmes qui "subissent davantage la précarité et sont les principales victimes du temps partiel subi et des salaires faiblement rémunérés" mais elle considère qu'en diminuer la durée "supposerait d'avoir, d'abord, créé les conditions d'accueil du jeune enfant !" puisque "toutes les enquêtes mettent en évidence que les femmes qui arrêtent de travailler pour plus de 6 mois le font faute d'autre solution pour la garde de leur enfant". Ainsi, l'organisation syndicale considère que Nicolas Sarkozy "prend les choses à l'envers !"
"Je souhaite que nous ayons une réflexion sur l'évolution du congé parental (...) l'intérêt des femmes, parfois sans qualification, celui de leurs enfants comme celui de notre société c'est de mettre en place les conditions d'un retour à l'emploi. Je souhaite que l'on travaille à la mise en place d'un congé plus court, que le Pôle emploi accompagne vraiment les jeunes mères dans leur démarche de retour à l'emploi " et (...) que l'on privilégie l'aménagement du temps partiel plutôt que l'interruption totale d'activité". C'est ce qu'a déclaré aujourd'hui, vendredi 13 février 2009, le président de la République, Nicolas Sarkozy qui pour la première fois s'exprimait spécifiquement sur le thème de la politique familiale à l'occasion d'une rencontre avec les associations familiales après la remise ce matin au secrétariat à la Famille de la médaille de la famille à une cinquantaine de récipiendaires.