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« Bâtir un plan d'action radiofréquences interministériel à l'échéance de l'automne. » C'est l'une des propositions développées dans le projet de rapport de restitution de la table ronde « Radiofréquences, santé, environnement », rédigé par son président, Jean-François Girard, ancien directeur général de la santé, conseiller d'État et président de l'IRD (Institut de recherche pour le développement) et dont l'AEF s'est procuré une copie. Au total, huit propositions feront l'objet de discussions lors de la réunion du 20 mai 2009, au ministère de la Santé et des Sports. En voici les principaux éléments.
« Nous serions très déçus de ne pas voir la baisse des seuils d'exposition dans les conclusions du Grenelle de la téléphonie mobile. Nous avons presque obtenu l'unanimité sur ce point, à l'exception des opérateurs. Les agences, telles que l'Afsset, l'Ineris et l'ANFR sont régulièrement montées au créneau pour reconnaître l'incertitude, alors que nous pensions qu'elles agiraient comme le bras armé des lobbies. » C'est ce que déclare Stéphane Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'environnement, lundi 18 mai 2009, à la suite des deux journées organisées dans le cadre de la table ronde sur les radiofréquences, jeudi 14 et vendredi 15 mai. La table ronde devrait être close, lundi 25 mai 2009, par la ministre de la Santé et des Sports Roselyne Bachelot, et les secrétaires d'État Chantal Jouanno (Écologie) et Nathalie Kosciusko-Morizet (Économie numérique).
« Ces tables rondes ont permis d'envisager un certain nombre d'améliorations, comme des recommandations supplémentaires sur le portable chez les enfants, sur l'information, sur une meilleure connaissance des niveaux d'exposition de la population, sur un guide à l'usage des maires qui ne savent pas quelle attitude adopter face aux antennes relais… » C'est ce que déclare Jean-François Girard, président du groupe de travail sur les ondes électromagnétiques, au quotidien « Le Figaro », lundi 18 mai 2009. Il s'exprime au sujet de la table ronde sur les radiofréquences, organisée à l'initiative du gouvernement (L'AEF n°299369). Dans ce cadre, il devrait soumettre à chacun des participants un rapport de synthèse et une série de propositions qui seront débattus, lors de la prochaine séance de discussions, mercredi 20 mai prochain. Trois journées ont déjà été organisées les 6, 14 et 15 mai derniers. La table ronde devrait être close, lundi 25 mai 2009, par la ministre de la Santé et des Sports Roselyne Bachelot, et les secrétaires d'État Chantal Jouanno (Écologie) et Nathalie Kosciusko-Morizet (Économie numérique).
« J'intégrerai des mesures [sur les champs électromagnétiques] dans le projet de loi Grenelle II. Les mesures évoquées par les ministres, sur les enfants et sur les kits oreillettes, c'est bien. Mais c'est le minimum du minimum, et c'est déjà prévu dans le projet de loi Grenelle II. » C'est ce que déclare à l'AEF le sénateur Louis Nègre (Alpes-Maritimes, UMP), jeudi 7 mai 2009. Rapporteur du projet de loi pour les risques sanitaires et les transports (L'AEF n°300945), il a participé à la deuxième réunion de la table ronde « radiofréquences, santé et environnement » organisée mercredi 6 mai par le gouvernement. Selon lui, cette journée a permis de « rentrer dans le vif du sujet ».
La journée de mercredi a été « globalement positive ». C'est ce que déclare à l'AEF Stéphen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'environnement, jeudi 7 mai 2009. Il fait référence à la deuxième journée de la table ronde « radiofréquences, santé et environnement » organisée par le gouvernement, après son lancement le 23 avril (L'AEF n°296106). Elle a été consacrée à la question des antennes relais. « Un débat assez riche s'est engagé entre les association et les opérateurs mobiles. Nous les avons sentis à deux doigts de négocier sur la norme d'exposition que nous défendons de 0,6 volt par mètre », affirme-t-il. La réglementation limite actuellement l'exposition entre 41 et 61 volts par mètre.
« Le gouvernement planche depuis plusieurs semaines sur des mesures de nature à apaiser la polémique » sur les risques liés aux antennes relais et à la téléphonie mobile. C'est ce qu'indique l'édition de mercredi 22 avril 2009 de « La Tribune », dans un article intitulé « Risque des antennes relais : les pistes du gouvernement » (p. 12). Le quotidien cite « une source proche des discussions » selon qui les mesures « sont quasi prêtes », la seule « question en suspens » étant « de savoir si l'on diminue les valeurs d'exposition du public ».
La présidente de l'association Priartem (Pour une réglementation des implantations des antennes relais de téléphonie mobile) Janine Le Calvez qualifie de « désastreuse », mardi 21 avril 2009, sa rencontre de la veille avec le cabinet de la ministre de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot, rencontre consacrée à la table-ronde « radiofréquences, santé et environnement » de jeudi 23 avril (L'AEF n°306369). Elle craint que celle-ci ne soit une « mascarade pour éteindre l'incendie des récentes jurisprudences » qui ont condamné Orange (L'AEF n°299520), SFR (L'AEF n°300594), et Bouygues télécom (L'AEF n°307651), à ne pas implanter ou démonter une antenne relais. Son association ainsi qu'Agir pour l'environnement déclarent « se réserver le droit de quitter à tout moment la table des négociations ».