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La région Bretagne demande l'établissement d'un cadre juridique « clair et stabilisé » pour la reconnaissance du préjudice écologique consécutif à une pollution marine. C'est ce qu'elle indique dans sa contribution au Grenelle de la mer, rendue publique jeudi 25 juin 2009. Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, avait lancé, début juin, une consultation sur internet et 18 consultations régionales (dont sept outre-mer), afin de nourrir la réflexion (L'AEF n°293427). Celles-ci seront suivies d'une table ronde finale qui se tiendra « début juillet » et au cours de laquelle Jean-Louis Borloo prendra une « série d'engagements précis, quantifiés et partagés ».
La CGT propose « une véritable alternative à la politique publique maritime conduite jusque là », mardi 7 avril 2009, à l'occasion de l'ouverture des travaux du Grenelle de la mer, lancé le 3 avril dernier par le gouvernement (L'AEF n°301914). Ces états généraux sont constitués de cinq collèges (syndicats, employeurs, ONG environnementales, collectivités et État) qui devront trouver un consensus sur la politique maritime et littorale de la France lors d'une table-ronde organisée début juillet. Le syndicat veut que soit développée une « gestion intégrée de la zone côtière », et, « plus largement », que les « entreprises et les grands groupes internationaux » prennent « l'engagement d'une responsabilité sociale et environnementale ».
« Espérons que tous les acteurs auront à cœur d'en faire plus qu'un pschitt. » C'est ce que déclare, lundi 6 avril 2009, l'association Robin des bois à la suite du lancement du Grenelle de la mer, vendredi dernier (L'AEF n°301914). Greenpeace France « salue l'initiative du gouvernement », tout en estimant que « sans un véritable sursaut politique porté par une réelle ambition en termes de protection de la biodiversité, [le Grenelle de la mer] risque de n'être qu'une occasion manquée d'apporter des solutions concrètes à l'urgence écologique ».
Quatre groupes de travail sur le Grenelle de la mer ont été lancés par Jean-Louis Borloo, vendredi 3 avril 2009. Leur travail débouchera sur une table-ronde « début juillet », indique le ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du Territoire. Les groupes de travail portent les titres suivants : « la délicate rencontre entre la terre et la mer », « entre menaces et potentiels, une mer fragile et promesse d'avenir », « partager la passion de la mer », et « planète mer : inventer de nouvelles régulations ». « La mer et le littoral recèlent les plus grandes richesses de la planète, les plus puissantes […]. C'est l'avenir de la planète. Mais ce n'est pas traité par les pays avec autant de concentrations de moyens que la conquête de l'espace », déclare le ministre. Il ajoute que la mer est « en même temps un lieu de très grande fragilité ».