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CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO et SUD ont envoyé une lettre commune au président de France Télécom, Didier Lombard, mardi 4 août 2009, suite aux « trois nouveaux suicides survenus depuis la mi-juillet ». « La lettre laissée par notre collègue à Marseille met à nouveau en cause la politique de management de la direction de France Télécom », dénoncent les organisations syndicales dans le courrier. Michel Deparis, architecte réseau sur le site de Réattu (Bouches-du-Rhône) s'est suicidé dans la nuit du 13 au 14 juillet, en laissant une lettre adressée à ses collègues et à sa famille qu'il demande de diffuser, dans laquelle il dit se suicider « à cause de [son] travail à France Télécom ». Selon les syndicats, il y aurait eu 19 suicides ou tentatives de suicide recensés depuis 2008. Ils dénoncent le résultat de la restructuration du groupe, qui impose des mobilités à ses salariés, voire des changements de métier. France Télécom emploie près de 100 000 personnes en France.
Les dispositions de l'accord national interprofessionnel sur le stress au travail du 2 juillet 2008 sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans son champ d'application, par un arrêté d'extension publié au JO du mercredi 6 mai 2009 (L'AEF n°298816).
La CFDT, la CFTC, FO, la CGT et la CFE-CGC ont effectivement signé, lundi 24 novembre 2008, avec le Medef, la CGPME et l'UPA, l'accord national interprofessionnel sur le stress au travail du 2 juillet 2008. Cet accord constitue la transposition dans le droit français de l'accord-cadre européen sur le stress au travail du 8 octobre 2004. Plusieurs éléments ont été ajoutés au texte européen, notamment sur la définition du stress ou encore le rôle de l'organisation du travail.
"Augmenter la prise de conscience et la compréhension du stress au travail, par les employeurs, les travailleurs et leurs représentants; attirer leur attention sur les signes susceptibles d'indiquer des problèmes de stress au travail et ce, le plus précocement possible; fournir aux employeurs et aux travailleurs un cadre qui permette de détecter, de prévenir, d'éviter et de faire face aux problèmes de stress au travail." Tel est l'objet de l'accord national interprofessionnel sur le stress au travail, conclu par les partenaires sociaux le mercredi 2 juillet 2008 après quatre séances de négociation. Cet accord transpose dans le droit français l'accord-cadre européen sur le stress au travail du 8 octobre 2004, en y ajoutant quelques éléments, notamment sur le poids de l'organisation du travail. Les organisations syndicales doivent encore se prononcer officiellement sur la signature de ce texte dans les prochains jours. Quatre sur cinq d'entre elles pourraient le signer.
77% des personnes interrogées estiment que leur travail a un effet négatif sur leur santé, selon une enquête menée auprès de salariés de France Télécom France entre juin 2007 et mars 2008 par "l'Observatoire du stress et des mobilités forcées-France Télécom", association créée à l'initiative des syndicats CFE-CGC et SUD. Fondée sur deux questionnaires, cette enquête a été restituée le 25 mars 2008 à Paris. En décembre 2007, la publication de résultats partiels de l'enquête par l'Observatoire avait mené la direction du groupe à communiquer sur les actions mises en place pour prévenir les risques psychosociaux. La direction met en cause la validité de l'enquête de l'Observatoire et fait valoir notamment l'existence depuis 2000 d'une "commission stress" au sein de l'entreprise.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :