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Le gouvernement va organiser des « séminaires de travail », dans le cadre de sa réflexion sur un « emprunt national », dont l'un « pourrait avoir comme thématique […] la croissance verte et le développement durable ». C'est ce qu'annonce le Premier ministre François Fillon, dimanche 28 juin 2009, à la suite d'un « séminaire gouvernemental ». La « croissance verte » et le développement durable seraient alors considérés comme l'une des « priorités nationales » desquelles « découleront des projets d'avenir qui devront être des projets ciblés, des projets en petit nombre, des projets structurants, c'est-à-dire avec une rentabilité financière et socio-économique qui soit clairement appréhendable et qui devront associer le plus possible des cofinanceurs externes pour démultiplier les efforts de l'État », précise François Fillon.
Jean-Louis Borloo annonce la création « sous les quinze jours » d'un poste de « secrétaire d'État », de « haut commissaire », ou de « commissaire » en charge des « technologies vertes », mercredi 24 juin 2009, à l'occasion de la présentation de sa nouvelle équipe (L'AEF n°295371). Ce portefeuille est désormais intégré à son titre officiel de « ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat ». Il sera incarné par « un homme ou une femme de dimension internationale, capable de faire de la veille technologique », précise Jean-Louis Borloo. Cette personne travaillera sur « la croissance verte, les nouvelles technologies vertes, le développement des produits décarbonés, des énergies renouvelables, etc. », ajoute son cabinet.
FNE (France nature environnement) dit « rester sur sa faim », à la suite du discours du président de la République Nicolas Sarkozy, lundi 22 juin 2009, lors de la réunion du Parlement en Congrès, à Versailles (L'AEF n°295990). La fédération d'associations locales de l'environnement rappelle que Nicolas Sarkozy avait placé l'écologie parmi les priorités de l'État en annonçant un « new deal écologique », lors de son discours de clôture du Grenelle de l'environnement, fin octobre 2007. « Deux ans plus tard, du discours prononcé devant le Congrès, FNE attendait l'acte II de ce 'new deal écologique' qui aurait dû faire de l'écologie non plus une priorité parmi d'autres, mais la clé de voûte des choix publics. »
Nicolas Sarkozy « passe sous silence les nécessités du développement durable et les suites du Grenelle, faisant confiance à la production - qui recule - et au travail - qui subit une destruction accélérée », à « l'exception de la taxe carbone, dont la faisabilité n'est pas démontrée ni la justesse sociale ». C'est ce que déclare Jean-Paul Huchon (socialiste), président du conseil régional d'Île-de-France à la suite du discours du président de la République lors de la réunion du Parlement en Congrès, à Versailles, lundi 22 juin 2009 (L'AEF n°295990).
« Pour atteindre l'égalité, il faut savoir donner plus à ceux qui ont moins, il faut savoir compenser les handicaps de ceux auxquels la vie a donné d'emblée moins de chance de réussir qu'à tous les autres. Il ne faut pas le faire sur des critères ethniques. Ce serait contraire à nos principes les plus fondamentaux. Il faut le faire sur des critères sociaux. Mais il faut le faire. » C'est ce que déclare le président de la République, Nicolas Sarkozy, lundi 22 juin 2009, lors de la réunion du Parlement en Congrès, à Versailles.