En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Les négociations sur les changements climatiques sont lentes. Elles peinent à avancer. On observe une volonté tactique, de la part de certaines délégations, de ralentir les négociations en contestant la procédure choisie par Michael Zammit Cutajar », le président du groupe de travail AWG-LCA sur la coopération à long terme. C'est ce que révèle jeudi 13 août 2009 à l'AEF Emmanuel Guérin, membre de l'équipe climat de l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales), spécialiste des questions de l'approche sectorielle. Également chargé de mission auprès de Michael Cutajar, il s'exprime lors d'une session de négociations informelles, qui se déroule à Bonn (Allemagne), du 10 au 14 août (L'AEF n°294285), sous l'égide de la Ccnucc (Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques).
La Nouvelle-Zélande a annoncé, lundi 10 août 2009, ses objectifs chiffrés de réduction de GES (gaz à effet de serre), dont la baisse variera « entre 10 et 20 % d'ici 2020 par rapport au niveau de 1990, selon la teneur de l'accord obtenu à Copenhague » en décembre 2009. Cette déclaration a été faite à l'occasion de l'ouverture d'une nouvelle session de négociations (L'AEF n°294285) sur les changements climatiques à Bonn (Allemagne), sous l'égide de la Ccnucc (Conférence cadre des Nations unies sur les changements climatiques).
Les réunions du groupe de travail AWG-LCA sur la coopération à long terme et du groupe AWG-KP sur les engagements futurs des pays développés dans le cadre du protocole de Kyoto débutent lundi 10 août 2009, à Bonn (Allemagne). Elles doivent se poursuivre jusqu'au vendredi 14 août, pour une semaine de négociations informelles sur les changements climatiques sous l'égide de la Ccnucc (Conférence cadre des Nations unies sur les changements climatiques). À cette occasion, les parties doivent examiner et réduire le nombre de pages de (documents), qui synthétisent les différentes propositions des parties depuis la dernière session de négociations de Bonn, en juin 2009 (L'AEF n°298797).
Le texte de travail AWG-LCA sur la coopération à long terme a été « reconnu comme la base des négociations » lors de la réunion de la Ccnucc (Conférence cadre des Nations unies sur les changements climatiques), dite Bonn II, qui se tient à Bonn (Allemagne). Elle réunit plus de 4 000 participants depuis le 1er juin et jusqu'au 12 juin 2009. « Cela n'avait pas été le cas à Bonn I, au mois de mars », déclare à l'AEF Emmanuel Guérin, membre de l'équipe climat de l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales), mercredi 3 juin 2009.
« Les pays en développement sont gênés par la structure de la discussion [pour parvenir à un accord climatique à Copenhague en décembre prochain]. Ils veulent renverser le raisonnement, que la priorité de la convention devienne le développement des pays en développement. Et à partir de là, serait déduit le reste. » C'est l'analyse que fait le chercheur à l'Iddri (Institut de développement durable et des relations internationales) Emmanuel Guérin, mardi 26 mai 2009, quelques jours avant le début la réunion intermédiaire de la Ccnucc (Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques). Celle-ci aura lieu à Bonn (Allemagne), du 1er au 12 juin 2009, en vue de la conférence de Copenhague (Danemark) du 7 au 18 décembre 2009.