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Les syndicats de médecins libéraux ont été reçus, mercredi 12 août 2009, et ceux des infirmiers libéraux, jeudi 13 août 2009, par le ministère de la Santé afin de préparer la campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1. Il leur a été confirmé qu'elle sera organisée dans des centres dédiés, « des pôles de vaccination qui comprendront trois administratifs, deux médecins et quatre infirmiers », précise Nadine Hesnart, vice président de la FNI (Fédération nationale des infirmiers). À réception des premières doses de vaccins, la population va être vaccinée par ordre de priorité, encore à définir : « La caisse d'assurance maladie enverra au fur et à mesure aux populations ciblées deux bons, un pour chacune des deux doses du vaccin, et seront invités à se présenter dans les centres de vaccination », précise le syndicat de médecins généralistes MG France.
L'Umespe/CSMF (Union nationale des médecins spécialistes confédérés) a réagi aujourd'hui, lundi 17 août 2009, à la décision du ministre de l'Éducation Luc Chatel de fermer les classes dès que trois cas s'y sont déclarés. Le syndicat de médecins généralistes MG France est lui revenu, jeudi 13 août 2009, sur la question de la vaccination contre la grippe A/H1N1.
Le Premier ministre François Fillon et la ministre de la Santé Rosleyne Bachelot se sont rendus dans les Yvelines pour y participer, vendredi 24 juillet 2009, à une réunion du Codamups (Comité départemental d'aide médicale urgente, de la permanence des soins et des transports sanitaires) du département des Yvelines, à Mantes la jolie. Sous la direction du préfet de département, ce comité a pour mission de piloter le plan pandémie grippale au niveau local. Il réunit les représentants des professionnels de santé, les services de l'État et les élus. Le directeur de la Ddass Luc Paraire a annoncé que « les pharmacies du département ont été approvisionnées en Tamiflu, et une plateforme départementale en masques par l'Éprus » (Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires). Ces stocks sont ensuite répartis entre « quatre plateformes d'arrondissements, où les médecins du département peuvent s'approvisionner », a-t-il précisé. La préfète des Yvelines, Anne Boquet, a assuré que « le département est en mesure de faire face à une éventuelle aggravation de la situation ».
« Des conditions de stockage hétérogènes », des « incertitudes posées par les procédures d'allongement des dates de validité de produits », des « conditions de stockage hétérogènes », un suivi des stocks rendus difficile par le caractère « rudimentaire » de l'outil informatique : ce sont quelques unes des conclusions du rapport sur « la gestion du stock national santé par l'Eprus » (Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires), présenté aujourd'hui, mercredi 22 juillet 2009, par le sénateur Jean-Jacques Jégou (Union centriste, Val-de-Marne). Cette mission de contrôle, décidée fin 2008 par la mission Santé du Sénat, a été « rattrapée par l'actualité », soit l'apparition du virus de la grippe A/H1N1 en avril. Jean-Jacques Jégou a donc souhaité « complété ses travaux par de nouvelles auditions au cours des mois de mai et juin ». Le rapporteur avait pour mission « d'évaluer la gestion logistique - c'est-à-dire les modalités d'acquisition, de stockage, de recensement et de renouvellement - au regard de deux notions : la bonne administration et l'efficience ».
Lors d'une communication en Conseil des ministres, Roselyne Bachelot déclare aujourd'hui, mercredi 22 juillet 2009, qu'à partir de demain, jeudi 23 juillet, les personnes présentant une fièvre supérieure à 38°C, une toux et des courbatures devront « de façon privilégiée appeler leur médecin traitant » plutôt que d'appeler le Centre 15 qui sera « réservé aux urgences médicales ». De leur côté, le syndicat de généralistes MG France et la FMF rappellent leur revendication d'être pleinement associés à l'organisation de la prise en charge des patients à vacciner. Qu'il s'agisse du vaccin contre la grippe A H1N1 (à commencer par les personnes « particulièrement exposées », soit 21,3 millions de personnes), de celui contre la grippe saisonnière (18 millions de personnes dont les patients en ALD) ou de celui contre le méningocoque C (500 000 nourrissons âgés de 12 à 24 mois) ainsi que le recommande le HCSP (Haut conseil de la santé publique), MG France estime que les généralistes sont les mieux placés pour procéder aux multiples injections nécessaires qui pourraient être ainsi plus facilement regroupées. Il se dit « prêt à discuter dés aujourd'hui avec les pouvoirs publics d'un 'forfait de prévention épidémique' pour la réalisation, la traçabilité et l'acceptabilité de ces campagnes vaccinales simultanées ».
« Les médecins libéraux seront au coeur de la prise en charge de la grippe A/H1N1 à compter du 23 juillet », a annoncé la ministre de la santé Roselyne Bachelot mercredi 15 juillet 2009. En fin de journée, elle a rencontré les représentants des syndicats, des URML, et de l'Ordre des médecins, afin de mettre au point l'évolution du dispositif, annoncée depuis plusieurs semaines (AEF n°292068). Interrogés par l'AEF, la CSMF, MG France et l'Ordre des médecins se déclarent satisfaits. La ministre a également annoncé la commande officielle, auprès des laboratoires GSK, Sanofi et Novartis de 94 millions de doses de vaccins pour un montant d'un milliard d'euros.
Roselyne Bachelot « conduit les négociations avec plusieurs laboratoires, pour l'acquisition de doses de vaccins en quantité suffisante pour protéger l'ensemble de nos concitoyens de l'épidémie de grippe A/H1N1 ». Si ces négociations « ne sont pas totalement achevées », leurs résultats seront connus « la semaine prochaine », précise-t-elle. Par cette déclaration, faite aujourd'hui jeudi 9 juilllet 2009, elle n'infirme ni ne confirme des informations contenues dans un document de la Cnamts, « Les propositions de l'assurance maladie sur les charges produits pour l'année 2010 » (AEF n°298444) : il y est précisé que « l'achat de plus de 90 millions de vaccins à l'industrie pharmaceutique, notamment, devrait coûter entre 600 et 800 millions d'euros à l'Eprus [chargé de gérer les stocks et la logistique d'approvisionnement des produits pharmaceutiques en cas d'urgence sanitaire], qui est financé à 50 % par l'assurance maladie ».