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Vingt ONG américaines écrivent à Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, pour lui proposer de « travailler » avec elle au « renfocement et à l'adoption » du « Waxman Bill », lundi 8 juin 2009. Le Waxman Bill - ou « loi américaine pour l'énergie propre et la sécurité » - est un projet de loi qui vise à réduire de 17 % les émissions de gaz à effet de serre des États-Unis entre 2005 et 2020, et de 83 % d'ici 2050. Il porte le nom de son auteur, le représentant démocrate Henry Waxman. Après son adoption en commission (L'AEF n°293171), il doit maintenant être adopté en plénière. Déclarant que ce texte est une « opportunité historique », les ONG estiment que « le Congrès aura besoin de rester fort contre les intérêts particuliers qui cherchent à affaiblir la loi à chaque virage ».
« On assiste à un recentrage [des négociations climatiques] sur les discussions entre les États-Unis et l'Europe. C'est lié à la très grande difficulté des États-Unis à conduire une discussion bilatérale avec la Chine. Les Chinois gardent leurs cartes dans leurs mains. Et les pays émergents demandent aux pays développés de régler leurs problèmes avant d'entamer les négociations. » C'est l'analyse que fait le chercheur de l'Iddri (Institut de développement durable et des relations internationales), Emmanuel Guérin, mercredi 27 mai 2009, à l'issue du MEF (Forum des économies majeures sur le climat et l'énergie) qui a réuni les 17 États les plus pollueurs de la planète (représentant 80 % des émissions totales de gaz à effet de serre), à Paris les 25 et 26 mai 2009 (L'AEF n°299021).
Le système américain de quotas d'émissions de GES (gaz à effet de serre) viserait à ce que « la somme des émissions des entités visées soit inférieure de 3 % au niveau de 2005 en 2012, de 20 % au niveau de 2005 en 2020, de 42 % à 2005 en 2030 et de 83 % à 2005 en 2050 ». Telle est la principale mesure du projet « loi américaine pour l'énergie propre et la sécurité », présenté par la commission énergie et commerce de la Chambre des représentants, mardi 31 mars 2009. Le projet établirait un mécanisme d'échange de quotas pour « les producteurs d'électricité, les compagnies pétrolières, les grands sites industriels, et l'ensemble des entités qui, collectivement, sont responsables de 85 % des émissions de GES des États-Unis ». Les sites émettant annuellement moins de 25 000 tonnes d'équivalent CO2 ne seraient pas soumis aux quotas.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :