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Le bureau de la CPU et Daniel Filâtre « ont décidé de suspendre leur participation » à la commission de concertation et de suivi sur la masterisation, dite « Filâtre-Marois » du nom de ses deux co-présidents, annoncent-ils, mercredi 10 juin 2009. Cette décision intervient alors que « le ministère de l'Éducation nationale refuse de revenir sur les dispositions permanentes des décrets relatifs au recrutement des enseignants (L'AEF n°292454) » qui ont été adoptés par le CTPMEN le 28 mai 2009 (L'AEF n°297711). Pour le bureau de la CPU et Daniel Filâtre, « ces dispositions permanentes anticipent le résultat des travaux de la commission Marois-Filâtre ». La séance plénière de la CPU, le 28 mai dernier, avait menacé de cette suspension si des réponses sur ces dispositions permanentes n'étaient pas apportées par Xavier Darcos (L'AEF n°298104).
« La formation des enseignants est à la croisée des chemins. Compte tenu de l'urgence de la situation, la fédération Sgen-CFDT et la fédération Unsa-Éducation ont jugé nécessaire de vous interpeller solennellement », écrivent Patrick Gonthier, secrétaire général de l'Unsa-Éducation, et Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen-CFDT, dans une lettre commune adressée lundi 8 juin 2009 à Valérie Pécresse et Xavier Darcos. En effet, « l'examen précipité des projets de décrets (L'AEF n°292454) sur les concours de recrutement par le CTPM de l'Éducation nationale (L'AEF n°297711) et, bientôt, par le CSFPE 'préempte' l'avenir, alors même que la commission de concertation Marois-Filâtre n'a pas achevé ses travaux », préviennent les organisations. Elles demandent donc aux ministres de « différer l'examen » et au moins la « publication » des textes « tant que n'auront pas été examinées de manière sereine les conclusions de la mission Marois-Filâtre », prévues pour le 15 juillet (L'AEF n°295762).
"On parle souvent d’augmenter le salaire minimum pour mieux valoriser les carrières des salariés les plus faiblement rémunérés." Mais "on devrait aussi porter une attention plus soutenue" aux minima conventionnels, "qui bloquent, par un mécanisme complexe de 'plancher collant', les salariés au niveau du Smic malgré leur progression de carrière", constate Terra Nova dans une note publiée le 28 juin 2022. Pour y remédier, le think tank recommande de réserver l’application de certaines exonérations de cotisations aux branches dont le premier niveau est conforme au Smic.