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L'emprunt national devra préparer la France à des « tendances identifiées » comme « le vieillissement de la population, le changement climatique et l'épuisement des ressources naturelles comme le pétrole. Ce sont trois menaces que notre génération n'a pas connues et qui peuvent dégrader gravement nos conditions de vie si nous ne sommes pas prêts à y répondre. Ne serait-ce que pour conserver le niveau de vie des Français d'aujourd'hui, une action résolue est déjà nécessaire ». C'est ce que déclare le président de la République Nicolas Sarkozy, mercredi 26 août 2009, à l'occasion de l'installation de la « commission sur les priorités stratégiques d'investissement et l'emprunt national ». Présidée par les anciens Premiers ministres Michel Rocard (PS) et Alain Juppé (UMP), cette commission compte notamment dans ses membres Alain Grandjean, économiste et membre du comité stratégique de la FNH (Fondation Nicolas Hulot), Bettina Laville, associée du cabinet d'avocats Landwell en charge des dossiers liés au développement durable et à l'environnement (L'AEF n°312405), Laurence Tubiana, directrice de la chaire de développement durable à Sciences po, Nicole Notat, présidente de Vigeo et le climatologue Édouard Bard.
Xavier Darcos, ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville, a envoyé cette semaine aux organisations syndicales un courrier daté du mardi 21 juillet 2009, dans lequel il propose un échange bilatéral sur l'organisation du débat sur « les priorités d'avenir » susceptibles d'être financées par l'emprunt national annoncé par le président de la République en juin dernier (L'AEF n°295990). Parmi les « enjeux » de ce débat, figure « celui du changement climatique et de l'épuisement progressif des ressources naturelles, qui doit amener à changer de mode de vie sans renoncer à l'objectif d'amélioration de la qualité de vie des Français ».
Le gouvernement va organiser des « séminaires de travail », dans le cadre de sa réflexion sur un « emprunt national », dont l'un « pourrait avoir comme thématique […] la croissance verte et le développement durable ». C'est ce qu'annonce le Premier ministre François Fillon, dimanche 28 juin 2009, à la suite d'un « séminaire gouvernemental ». La « croissance verte » et le développement durable seraient alors considérés comme l'une des « priorités nationales » desquelles « découleront des projets d'avenir qui devront être des projets ciblés, des projets en petit nombre, des projets structurants, c'est-à-dire avec une rentabilité financière et socio-économique qui soit clairement appréhendable et qui devront associer le plus possible des cofinanceurs externes pour démultiplier les efforts de l'État », précise François Fillon.
François Fillon identifie quatre « secteurs d'avenir » où réaliser les « bons investissements » en matière d'innovation et de recherche, lors d'une visite de l'entreprise Braun à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), vendredi 26 juin 2009. Le Premier ministre cite « le numérique, qu'il s'agisse des nanotechnologies ou du logiciel, qui irrigue d'une manière croissante tous les secteurs industriels ; les biotechnologies, pour répondre aux défis de l'accroissement des dépenses de santé et du vieillissement de la population ; les écotechnologies, pour répondre au défi du réchauffement climatique et plus largement à la nécessaire prise en compte de l'activité humaine sur l'environnement ; la voiture du futur, pour traduire concrètement dans nos modes de déplacement les ruptures de notre époque ».