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« Le président, Patrice Brun, a évoqué à plusieurs reprises l'éventualité d'une fermeture administrative de l'université, s'il n'y avait pas d'issue différente au blocage. Cela veut donc dire qu'il n'y aurait pas de reprise des cours avant la fin de l'année universitaire et donc pas d'examens pour le second semestre », indique Isabelle Froustey, responsable de la communication à l'université Bordeaux-III Michel-de-Montaigne à l'AEF, mardi 5 mai 2009. « Le président se réserve la journée d'aujourd'hui et éventuellement de demain pour prendre une décision », ajoute-t-elle. Elle précise que des discussions sont actuellement en cours entre le président et le comité de mobilisation.
Quelques milliers de personnes ont manifesté mardi 28 avril 2009, en France pour protester contre les réformes en cours dans l'enseignement supérieur et la recherche. Ils défilaient notamment à l'appel d'une intersyndicale (L'AEF n°296070) et de la « coordination nationale des universités » (L'AEF n°301561). À Paris, la manifestation a rassemblé entre 1 600 et 12 000 personnes selon les sources (L'AEF n°292828). En régions, les académies d'Aix-Marseille, Amiens, Besançon, Dijon, Lille, Limoges, Nice, Orléans-Tours, Reims, Poitiers, Rouen et Strasbourg, sont encore en congé. La prochaine manifestation est prévue le 1er mai.
L'assemblée générale qui s'est tenue ce lundi 27 avril 2009 à Bordeaux III-Michel de Montaigne a voté à une nette majorité des 1500 participants, la poursuite du blocage, mis en place il y a plus de huit semaines, jusqu'au lundi 4 mai 2009, a constaté l'AEF. Peu avant cette AG, le tout nouveau président, Patrice Brun, déclare : « Si les cours ne reprennent pas le 5 mai, après cette semaine de réflexion autour des modalités de contestation, il n'y aura pas de délivrance de diplômes, ce pour des raisons réglementaires et éthiques ».