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« Cette note de synthèse ressemble plus à un discours de l'État UMP qu'à une réelle étude de la réforme en cours et de ses conséquences », estime la CGT-Educ'action à propos de la note des inspections générales sur les réformes de l'enseignement primaire (AEF n°287915). La CGT s'étonne de sa « teneur » : « cette note voudrait prouver que la réforme, mise en place depuis 2008 dans le primaire, serait une réussite qui rencontrerait l'assentiment des parents et des enseignant-e-s, et ce malgré l'opposition des organisations syndicales ».
« Encore une occasion manquée. » C'est ainsi que le SE-Unsa qualifie sur son site Internet le rapport des inspections générales de l'Éducation nationale sur « la mise en oeuvre de la réforme de l'école primaire », rendu public vendredi 4 septembre 2009 (AEF n°287915). Le syndicat parle de « méthode Coué » et d' « effet placebo », estimant que ce rapport « semble avoir pour objectif essentiel d'affirmer, de façon récurrente, le bien fondé des réformes » : « un document moins 'orienté' aurait pu constituer un point de départ pertinent à une réflexion constructive sur les inflexions ou les évolutions à apporter aux réformes. Il n'en est rien. »
Le SNPI-FSU, syndicat des inspecteurs, s'insurge contre le « caporalisme » d'une dizaine d'IA-DSDEN qui auraient donné pour consigne orale aux IEN et aux équipes pédagogiques de « supprimer autoritairement le temps accordé à l'organisation de l'aide personnalisée [pour les élèves rencontrant des difficultés en primaire] dans le temps annualisé de 60 heures destiné à ce service ». « Ces IA ont cru bon de prendre à la lettre dès cette rentrée une préconisation des inspections générales de l'Éducation nationale, inscrite à la page 8 de leur « Troisième note de synthèse sur la mise en oeuvre de la réforme de l'enseignement primaire », publiée vendredi 4 septembre 2009 (AEF n°287915)
« Nous avons voulu laisser les conseils d'école et les communautés éducatives décider de faire la semaine de quatre jours ou de quatre jours et demi », déclare Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, en marge d'un déplacement consacré à la scolarisation des enfants handicapés à Évreux (Eure), jeudi 10 septembre 2009. « Faisons confiance aux équipes locales, laissons-les décider. Je suis attaché à ce que ce soit les écoles qui décident. Le temps où tout se décide au 110 rue de Grenelle est révolu. »
Les conclusions du rapport de l'Inspection générale confirme les inconvénients de la semaine de quatre jours, se réjouit mercredi 9 septembre 2009 la FCPE dans un communiqué, après la publication d'un rapport de l'IGEN et de l'IGAENR qui émet des doutes sur les conséquences bénéfiques de la réforme (AEF n°287915). « La FCPE se félicite des résultats évidents de sa campagne d'information contre la semaine de quatre jours et des centaines de débats qui s'en sont suivi dans tout le pays », poursuit le communiqué.
Fatigue des enseignants et des élèves, empilement et confusion entre les différents dispositifs d'aide, diminution du temps consacré aux enseignements, évolution du rôle des directeurs d'école : les réformes engagées par Xavier Darcos à l'école primaire ont profondément bouleversé l'équilibre, l'organisation et les relations professionnelles au sein des écoles, soulignent les deux inspections générales (Igen et IGAENR) dans leur rapport sur « la mise en oeuvre de la réforme de l'école primaire », daté de juillet 2009, mis en ligne le 4 septembre sur le site du ministère de l'Éducation nationale. En conclusion de leurs travaux, les auteurs signalent le « besoin d'une pause dans les réformes » exprimé par « quelques voix » et la nécessité de préciser le cap de cette « cascade de réformes ».