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Le TGI (tribunal de grande instance) d'Amiens (Somme) estime, dans un jugement du 2 septembre 2009, « nul et de nul effet l'avenant à l'accord d'établissement [du site Goodyear-Dunlop d'Amiens-Sud] relatif à l'aménagement de l'organisation du temps de travail et comprenant notamment une organisation du temps de travail en 4x8 signé le 17 mars 2008 ». Demandeur dans cette affaire, « le syndicat SUD-Chimie est fondé à obtenir la nullité de l'accord du 17 mars 2008 », estime le tribunal, « dès lors que ses dispositions sont moins favorables que celles résultats de l'accord du 17 avril 2001 », c'est-à-dire l'accord de branche sur les 35 heures des entreprises du caoutchouc.
Le tribunal de grande instance de Nanterre suspend, vendredi 28 août 2009, le processus d' information/consultation concernant le plan de restructuration de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord. Il estime que « les informations données au CCE sont incomplètes », notamment sur « le devenir de la production Farm », c'est-à-dire l'activité de pneumatiques agricoles. Un recours avait été déposé par le comité central d'entreprise et le syndicat CGT après l'annonce par la direction, en mai 2009, de 820 suppressions d'emplois (AEF n°291854) sur un total de 1 400 postes.
« Il n'existe pas de structure en l'état du droit permettant, pour les salariés appartenant à une entreprise dépendant de façon verticale d'une société implantée sur une échelle mondiale, une amélioration du dialogue social et l'échange d'informations économiques globales alors que la mondialisation de l'économie rend les sociétés nationales fortement dépendantes de décisions prises à un niveau qui leur échappe », juge le tribunal d'instance de Puteaux pour écarter la reconnaissance d'une UES (unité économique et sociale) entre les sociétés Goodyear Dunlop Tires France et Goodyear Dunlop Tires Amiens Sud, entre lesquelles il n'existe pas de lien capitalistique, mais qui sont filiales à 100 % d'une même société implantée en dehors du territoire national.
L'Unsa remporte six sièges et Sud-Chimie deux sièges au comité d'établissement de l'usine d'Amiens-Sud de Goodyear-Dunlop, lors d'élections qui se sont déroulées jeudi 19 février 2009. Le taux de participation a été de 80% (814 ouvriers inscrits, 668 votants dans le premier collège; 147 inscrits, 111 votants dans le deuxième collège; 36 inscrits, 32 votants dans le troisième collège).
La direction et les syndicats des usines Goodyear-Dunlop d'Amiens se retrouvent devant la justice à deux reprises la semaine prochaine. Le 18 février 2009, la cour d'appel de Versailles dira si elle estime fondé l'appel, par la direction de l'entreprise, du jugement du TGI (tribunal de grande instance) de Nanterre du 17 novembre 2008, qui avait annulé le PSE prévu sur le site d'Amiens-Nord (L'AEF n°309846). Le lendemain, le 19 février, le TGI d'Amiens examinera le recours déposé par le syndicat SUD-Chimie sur la validité de l'accord relatif au temps de travail au sein de l'usine d'Amiens-Sud.
"L'accord relatif à l'organisation du travail en 4x8 n'a pas été signé par les organisations syndicales de l'usine d'Amiens-Nord (ex-Goodyear)", indique ce lundi 28 avril 2008 la direction de l'entreprise, alors que la période de signature se terminait le 25 avril 2008. "Afin de sauvegarder la compétitivité de son activité pneus 'tourisme' en Europe, Goodyear Dunlop France est contraint de présenter un projet de réduction de la production de pneumatiques 'tourisme' sur ce site", ajoute la direction. Un CCE (comité central d'entreprise) extraordinaire est convoqué le 13 mai prochain pour lancer les processus d'information et de consultation des élus sur ce projet.
La CGT ne cautionne plus l'accord sur la réorganisation du travail en "4x8" dans l'usine d'Amiens-Sud de Dunlop. Le syndicat, majoritaire dans l'entreprise, a révoqué les deux délégués syndicaux qui ont signé ce texte en son nom le 17 mars 2008. Il a également fait valoir le 22 mars son "droit d'opposition" dans un courrier à la direction, estimant que l'accord était minoritaire.