En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Les irrégularités constatées par les inspecteurs de l'IGAENR [sur les conditions d'admission des étudiants étrangers et de validation de leurs études à l'université de Toulon (AEF n°290247)] sont techniques et ne remettent nullement en cause les inscriptions des étudiants dont le dossier avait été traité par la CCV » (commission centralisée), affirme le président de l'université du Sud Toulon-Var, Laroussi Oueslati, dans un communiqué adressé hier, mercredi 16 septembre 2009, aux personnels de l'établissement. « Cependant », poursuit-il, « ces irrégularités, dont la gravité consiste dans le non-respect de certaines dispositions du décret du 23 août 1985, engagent, effectivement, ma responsabilité de président. Je dois, de manière tout à fait normale, en répondre devant les représentants de notre communauté universitaire. »
Cinq syndicats de l'université du Sud Toulon-Var( Snesup-FSU, Ferc-Sup CGT, Sud-Education, CFDT et SNPTES-Unsa) exigent la diffusion immédiate du rapport de l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche) qui, selon le ministère de l'Enseignement supérieur, met en lumière de « graves irrégularités » dans la procédure d'admission des étudiants étrangers et de validation de leurs études à l'université de Toulon (AEF n°290247).
« Le rapport de l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche a (…) mis en lumière de graves irrégularités dans l'application des textes réglementaires régissant la procédure d'admission des étudiants étrangers et de validation de leurs études à l'université Sud Toulon Var, dans lesquelles la responsabilité du président de l'université est engagée », indique le ministère de l'Enseignement supérieur, mardi 8 septembre 2009. Valérie Pécresse a par conséquent demandé au recteur de l'académie de Nice, Christian Nique, « de saisir la section disciplinaire du conseil d'administration de l'université de Toulon ». Le ministère ajoute que le rapport sera transmis au procureur de la République dans le cadre de l'enquête judiciaire en cours.
Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, « attendra le retour du rapport d'enquête administrative de l'IGAENR sur l'université de Toulon après la phase contradictoire pour s'exprimer » sur une éventuelle fraude aux diplômes, indique le ministère, mercredi 29 juillet 2009. La réaction du ministère fait suite à un article du « Monde », daté de mercredi 29 juillet 2009, qui rapporte les conclusions du rapport de l'IGAENR sur l'université du Sud Toulon-Var. D'après ce rapport, l'université de Toulon « entretient un rapport ambigu à la loi ». « Sa présidence est fortement soupçonnée d'avoir mis en place les conditions favorisant des recrutements douteux d'étudiants étrangers », indique « Le Monde », qui note que ce rapport « écarte la responsabilité de l'IAE qui avait été d'abord mis en cause » (AEF n°299810).
L'UNI a décidé de « s'associer aux poursuites pénales diligentées contre les auteurs du trafic de diplômes, en se constituant partie civile dans le dossier instruit au pôle financier de Marseille ». L'organisation étudiante entend ainsi participer à l'enquête judiciaire sur des tentatives de fraudes à l'université du Sud Toulon-Var, qui auraient permis à des étudiants chinois d'acheter leurs diplômes, selon le journal « Le Monde » du 16 avril 2009 (L'AEF n°299810).