En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Les députés ont adopté un amendement au PLF 2010 présenté par le gouvernement qui vise à permettre un « rattrapage individualisé pour les maîtres de conférences recrutés récemment et qui peuvent être moins bien payés que ceux recrutés en septembre dernier » et qui bénéficient des mesures du plan « carrières ». C'est ce qu'explique Laurent Hénart, député UMP de Meurthe-et-Moselle, et rapporteur des crédits de l'enseignement supérieur pour la commission des Finances. Il s'exprimait lors de la séance publique qui a adopté, vendredi 13 novembre 2009, le budget 2010 pour la Mires (mission interministérielle « recherche et enseignement supérieur »). Dans le même temps, environ 200 personnes, selon l'Unef, étaient rassemblées devant l'Assemblée nationale à l'appel d'une intersyndicale supérieur-recherche (AEF n°288278).
Un amendement présenté par le député Laurent Hénart (UMP, Meurthe-et-Moselle), rapporteur spécial des crédits de l'enseignement supérieur, prévoyant de doter l'action « enseignement supérieur privé » du programme 150 « formations supérieures et recherche universitaire » d'un million d'euros supplémentaires a été adopté par la commission des finances de l'Assemblée nationale, lundi 9 novembre 2009. Celle-ci examinait le PLF 2010 pour la Mires, après un débat en commission élargie. 66,4 millions d'euros sont pour l'instant prévus pour ce programme « soit une augmentation de 4,5 millions d'euros par rapport à 2009 » (AEF n°288866). « Selon les députés, un million d'euros d'économies peuvent être réalisées sur l'action 'pilotage et animation du programme' 172 'recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires'. »
« Aucun financement n'est pour l'instant prévu pour corriger les inversions de carrières que nous avions soulevées. Pourtant, le ministère avait lui-même reconnu que cela concernerait plus de 2 000 collègues. Il faut un financement effectif, nous exigeons que les engagements soient tenus. » C'est ce que déclare Stéphane Tassel, secrétaire général du Snesup-FSU, à AEF suite à une réunion avec des membres du cabinet de Valérie Pécresse, jeudi 8 octobre 2009. Le Snesup assurait en juillet dernier que le décret « classement » des enseignants-chercheurs pourrait créer des disparités entre les nouveaux titularisés et les maîtres de conférences en place (AEF n°296526). En septembre, Valérie Pécresse s'est engagée « à apporter rapidement une réponse » à ce que le ministère appelle des « décalages de carrières » (AEF n°290261).
Valérie Pécresse s'engage « à ce que l'équivalence 'TD = TP', une mesure qui correspond à une avancée notable du nouveau décret sur le statut des enseignants-chercheurs et valorise les travaux pratiques à l'université, ait une traduction spécifique dans le budget 2010 ». C'est ce qu'indique le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, suite aux rencontres de quatre organisations syndicales (Snesup-FSU, Sgen-CFDT, Unsa et FO) avec la ministre, lundi 7 septembre 2009 (AEF n°290274). Elle rappelle également que la circulaire du 30 avril 2009 précise aux universités les modalités d'application (service, évaluation, promotions, gestion de carrières) du décret statutaire des enseignants-chercheurs (AEF n°295474). Un comité de suivi, « auquel participeront les organisations syndicales avec la CPU », sera également mis en place « très prochainement afin d'accompagner la mise en œuvre du référentiel des activités des enseignants-chercheurs » (AEF n°293796).
« Une réunion spécifique » devrait avoir lieu en septembre sur les « inversions de carrières », indique le Snesup-FSU à l'issue d'une rencontre avec Valérie Pécresse, jeudi 16 juillet 2009. En effet, le syndicat a présenté à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, « de nombreux cas concrets » nés à suite à la publication du décret 23 avril 2009 sur les règles de classement des enseignants-chercheurs. Ce décret s'il « a apporté, sur plusieurs points, des améliorations du dispositif de classement demandées depuis plusieurs années par le Snesup », « aucune disposition transitoire n'a été prévue pour éviter que ce décret aboutisse pour certains collègues à des inversions de carrières ». Le Snesup assure que ces inversions de carrières peuvent atteindre « plus de 6 ans ». L'entourage de Valérie Pécresse confirme à AEF que le syndicat l'a alerté sur ce que lui appelle des « décalages de carrières » et que le ministère travaille sur la question.
"Nous souhaitons attirer les meilleurs jeunes chercheurs d'une génération à l'université", déclare à l'AEF Valérie Pécresse, jeudi 9 octobre 2008. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche annonce de "nouvelles conditions de recrutement des maîtres de conférences" et un "effort supplémentaire en faveur des jeunes chercheurs les plus prometteurs". Ces mesures s'ajoutent à la mise en place d'un contrat doctoral, présenté le 7 octobre 2008 (L'AEF n°309527). Elles précèdent les annonces pour "tous les personnels", prévues "dans les semaines à venir" dans le cadre du "chantier carrières".
Selon des données publiées par la Dares le 12 août 2022, l’indice du salaire mensuel de base (SMB) de l’ensemble des salariés progresse de 1,0 % et l’indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE) de 1,3 % au cours du deuxième trimestre 2022. Sur un an, le SMB augmente de 3 % et le SHBOE de 3,5 %. Ces évolutions sont à mettre en regard de l’inflation, qui atteint 6 % pour les prix à la consommation hors tabac entre fin juin 2021 et fin juin 2022. Ainsi, sur un an et en euros constants, le SMB diminue de 3 % et le SHBOE de 2,5 %.
Par catégorie professionnelle, sur un an, le salaire mensuel de base en euros constants baisse de :