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La CGE propose que « les trois quarts du grand emprunt (AEF n°288560) soient réservés à l'investissement immatériel, pour accélérer [les] compétences de recherche et la performance de l'ensemble de notre système d'enseignement supérieur », indique-t-elle dans une note intitulée « grand emprunt : l'enjeu de l'enseignement supérieur » datée du 15 octobre 2009 et rendue publique le 20 octobre 2009 (AEF n°290864). Si l'enseignement supérieur français est bien positionné sur « la scène mondiale », il souffre de « handicaps financiers structurels », indique cette note.
La CGE veut relever sept défis, déclare son président Pierre Tapie, également directeur général du groupe Essec, à l'occasion d'une rencontre avec plusieurs médias mardi 20 octobre 2009. Il s'exprime alors que la CGE s'est réunie en séminaire « vision et propective 2009-2013 » les 1er et 2 octobre à Marseille. « Nous représentons un système de formation de masse avec environ 40 % des quelque 145 000 diplômes de master », estime-t-il. Le premier défi est social : « nos écoles et les filières préparatoires méritent d'accueillir une plus grande diversité de talents. L'enjeu, c'est d'accueillir des jeunes représentant le plus possible les CSP du pays », commente-t-il. La CGE se pose aussi diverses questions : « Oserons-nous nous saisir de certains défis collectifs, par exemple celui des 150 000 jeunes exclus du système de formation chaque année ? »
« Nous avons voulu élaborer notre propre analyse du PLF 2010 au-delà de la communication ministérielle. Si l'engagement de l'augmentation d'un milliard d'euros est respecté, les choix politiques sont apparents dans la répartition. » C'est ce qu'indique Jacques Fontanille, vice-président de la CPU, à l'occasion d'un point sur la rentrée universitaire et le budget 2010, jeudi 15 octobre 2009. « Il faut être réaliste sur l'augmentation de ce budget. Nous attendons de voir ce que nous pourrons faire en plus, car nous avons des charges nouvelles », complète Lionel Collet, président de la CPU.
Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, présente 29 propositions issues de la SNRI (stratégie nationale de recherche et d'innovation) à la commission du grand emprunt, mercredi 7 octobre 2009. Ces propositions ont été arrêtées lors du « séminaire de réflexion » qui s'est tenu dans les locaux du ministère, mardi 6 octobre 2009, chargé de dresser la liste des projets découlant de la SNRI à proposer au financement du grand emprunt (AEF n°290423).
« Dès demain, à l'occasion de mon audition par la commission du grand emprunt national, je pourrai me faire le porte-parole de l'ensemble des communautés que vous représentez aujourd'hui », lance Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche aux chercheurs, universitaires, industriels, responsables de valorisation et représentants des pôles de compétitivité qu'elle réunit mardi 6 octobre 2009, dans les locaux du ministère à Paris. De ce « séminaire de réflexion » émergent des projets que la ministre va soumettre au grand emprunt (AEF n°292898) et qui découlent des axes prioritaires de la SNRI (stratégie nationale de recherche et d'innovation, AEF n°296014) : la santé, le bien-être, l'alimentation et les biotechnologies ; l'urgence environnementale et les écotechnologies ; l'information, la communication et les nanotechnologies ; et l'écosystème de l'innovation.
Le système d'allocation des moyens va être corrigé « à la marge », annonce Valérie Pécresse dans une interview accordée à « La Tribune », mardi 29 septembre 2009. « Le modèle est bon car il prend en compte la réalité de l'activité de l'université (le nombre d'étudiants présents aux examens, etc.) et ses performances. Il ne s'agit pas de changer les critères mais il est vrai que nous avions sous pondéré les licences », explique la ministre. « Nous allons les rectifier sur ce point, ce qui sera bénéfique aux IUT et aux universités intégrant de nombreux premiers cycles. De la même façon, nous avions sous-évalué la charge des coûts fixes pour les petites universités pluridisciplinaires de moins de 11 000 étudiants. Ces ajustements à la marge permettront de supprimer les inégalités de traitement », ajoute-t-elle (AEF n°297484).
110 millions d'euros seront alloués au projet « Campus Grand Lille », annonce Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mardi 15 septembre 2009 à l'occasion d'une réunion de travail avec les élus et les porteurs du projet. Cette somme recouvre les frais engagés au titre des études préalables et des constructions - pour plus de 90 millions d'euros, indique le ministère à AEF - ainsi que les provisions pour les réparations et le gros entretien des infrastructures sur la durée, précise la ministre. Comme le projet de campus lorrain (AEF n°299104), le projet lillois est financé par des crédits budgétaires dans le cadre du plan de relance. Les dix autres projets « opération campus » sont financés, eux, sous forme de dotation en capital issue de la cession d'une partie des actions EDF de l'Etat. Le ministère souligne que le montant équivalent en dotation en capital, pour Lille, est de 200 millions d'euros.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :