En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Le rapport Larrouturou propose que Paris-II puisse disposer des locaux de l'hôpital Saint-Vincent de Paul. J'en suis très content mais j'espère que Bernard Larrouturou a l'accord de tous ceux qui sont concernés et que les interlocuteurs étaient tous autour de la table avant qu'il nous fasse cette proposition. Le pire serait que ce soit une promesse en l'air », déclare à AEF Louis Vogel, président de l'université Paris-II Panthéon Assas après la remise à Valérie Pécresse du rapport Larrouturou sur l'évolution du paysage universitaire parisien, lundi 5 octobre 2009 (AEF n°291028). « Je ne sais pas si la méthode a été la bonne. J'espère vraiment que Bernard Larrouturou a pris toutes les assurances » ajoute-t-il. Louis Vogel rappelle que son université a besoin de 15 000 m² supplémentaires et que bénéficier de ces nouveaux locaux lui permettrait de « se débarrasser des 6 000 m² de location qui coûtent 3 millions d'euros par an ». Paris-II pourrait par ailleurs « loger décemment un certain nombre de structures comme le Centre de formation permanente ou l'Institut français de presse », ajoute-t-il.
L'autonomie des universités doit être respectée et il est « essentiel que le ministère renonce à imposer à ces établissements le périmètre de leurs alliances scientifiques », déclare Bertrand Delanoë après la remise à Valérie Pécresse du rapport Larrouturou sur l'évolution du paysage universitaire parisien, lundi 5 octobre 2009 (AEF n°291028). De même, poursuit le maire de Paris, « il serait totalement contre-productif que [le ministère] s'emploie à piloter les opérations immobilières concernées par l'intermédiaire d'un nouvel établissement public, en omettant d'associer les collectivités territoriales » (AEF n°291422). « Faut-il d'ailleurs rappeler que depuis plusieurs années, la ville accompagne précisément les efforts des universités pour réorganiser et rationaliser leurs implantations immobilières ? », interroge-t-il. Dans ces conditions, poursuit Bertrand Delanoë, « nous attendons de l'État, au-delà des annonces, des engagements précis, un calendrier plus clair et un sens du dialogue et de la concertation qui s'inscrivent dans la durée ».
« J'ai retenu sept propositions et champs d'action principaux exposés par Bernard Larrouturou. Je souhaite que ces propositions soient mises à la concertation pendant deux mois avec les établissements et les collectivités locales concernées sous l'égide de Bernard Larrouturou et du recteur de Paris pour aboutir à un schéma directeur concerté de l'immobilier universitaire parisien d'ici décembre, autour d'une liste d'opérations prioritaires clairement identifiées. » C'est ce qu'annonce Valérie Pécresse, à l'occasion de la remise du rapport de Bernard Larrouturou sur l'évolution du paysage universitaire parisien, lundi 5 octobre 2009. Dans son rapport Bernard Larrouturou avance des propositions en matière de structuration du paysage universitaire francilien (AEF n°291423) et présente une « esquisse » de schéma directeur immobilier (AEF n°291421). Il préconise également la création d'un « établissement public d'aménagement universitaire de la région Ile-de-France » (AEF n°291422).
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.