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L'université de la Méditerranée (Aix-Marseille-II) et l'Inserm ont signé une convention, jeudi 29 octobre 2009, pour expérimenter la délégation globale de gestion - dite DGG ou « mandat de gestion unique » - sur quatre unités mixtes de recherche, selon le principe de l'hébergeur-gestionnaire, qui consiste à confier la gestion d'une unité de recherche à l'établissement qui l'héberge. « Un cahier des charges précisant l'ensemble des meilleures pratiques de gestion courante des laboratoires a été élaboré pour être expérimenté à partir du 1er janvier 2010 avant d'être généralisé à l'ensemble des unités mixtes de recherche selon un calendrier qui n'a pas encore été fixé », explique à AEF Yvon Berland, président de l'université de la Méditerranée.
Pour faire dialoguer le système d'information de l'Inserm avec ceux du CNRS et des universités dans le cadre des UMR (unités mixtes de recherche), la question ne porte pas tant sur l'interopérabilité technique des logiciels que sur le fait qu'il « manque des référentiels communs », souligne pour AEF Louis Réchaussat, directeur du département système d'information de l'Inserm (1).
L'université de la Méditerranée (Aix-Marseille-II) et le CNRS vont expérimenter la délégation globale de gestion financière (DGGF ou « mandat de gestion unique ») sur deux unités mixtes de recherche, « afin de prévoir une DGGF étendue à toutes les autres unités mixtes pour le prochain contrat quadriennal », annoncent les deux partenaires, mardi 15 septembre 2009, lors de la signature de leur convention de partenariat pour la période du contrat quadriennal en cours 2008-2011. « L'expérimentation commencera en janvier 2010, sur deux UMR existantes, l'une placée sous la responsabilité de l'université de la Méditerranée, l'autre sous celle du CNRS », précise Yvon Berland, le président l'université de la Méditerranée.
« Dès la rentrée, nous allons favoriser la mise en place de la délégation globale de gestion, qui permettra de transférer à l'université la gestion quotidienne et administrative des unités de recherche. » C'est ce qu'indique Valérie Pécresse dans un discours prononcé devant le Cneser, mercredi 15 juillet 2009. « Comment les directeurs de laboratoires et les chercheurs pouvaient-ils jongler avec trois, voire quatre, quand ce n'était pas cinq tutelles administratives ? Et comment les universités et les organismes de recherche pouvaient-ils même s'y retrouver ? », demande-t-elle.
L'Inserm et l'université de la Méditerranée (Aix-Marseille-II), en liaison avec leur filiale respective de valorisation, Inserm Transfert et Protisvalor Méditerranée, mettent en place une nouvelle procédure harmonisée de gestion, de valorisation et de transfert de technologies vers les industries de santé, en désignant un mandataire unique de valorisation pour chaque UMR. « La prochaine étape sera la délégation globale de gestion (L'AEF n°300435) que nous allons commencer à expérimenter avec l'Inserm, et dans une moindre mesure, avec le CNRS », commente à l'AEF Jacques Derrien, vice-président du conseil scientifique de l'université de la Méditerranée.
28 associations bénéficieront de financements du gouvernement pour mener à bien des actions en faveur de l’égalité économique entre les femmes et les hommes. Elles ont remporté l’appel à projets lancé en mars 2022, doté d’une enveloppe totale d’un million d’euros. Les projets financés visent en particulier à "permettre à un plus grand nombre de femmes d’accéder à une autonomie économique", à "permettre aux femmes, notamment celles les plus éloignées de l’emploi, de s’insérer professionnellement" et à "promouvoir la mixité dans des secteurs identifiés comme non mixtes".