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Le premier référentiel de développement durable applicable aux établissements d'enseignement supérieur et de recherche a été communiqué vendredi 2 octobre 2009 à tous les chefs d'établissement par le président de la CGE (Conférence des grandes écoles), Pierre Tapie, et le président de la CPU (Conférence des présidents d'université), Lionel Collet. Il est présenté comme un « document de synthèse qui regroupe l'ensemble des données relatives à la mise en œuvre concrète du 'plan vert' ». Ce plan, prévu par la loi Grenelle I, doit être finalisé avant la fin de l'année 2009.
Un « référentiel » et une « démarche d'évaluation » vont être élaborés par le groupe de travail sur le développement durable de la CPU (Conférence des présidents d'université), afin de créer une labellisation développement durable des universités. C'est ce qu'indique Sylvie Faucheux, animatrice de ce groupe de travail et présidente de l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, mardi 2 juin 2009, lors de la journée universités entreprises sur le développement durable organisée par l'AEF. Les deux dispositifs seront testés « fin 2009 » par des universités volontaires qui devront élaborer un reporting et publier un rapport annuel « pour juin 2010 ». La démarche sera alors validée pour un « déploiement national dès septembre 2010 ».
« 48 % des universités considèrent qu'il est important d'intégrer le développement durable dans le management de leur campus, 16 universités ont fait leur bilan carbone, 15 ont mis en place une commission de gestion du développement durable et 7 se sont lancées dans une démarche Agenda 21 ». C'est ce que relève l'enquête menée par la CPU (conférence des présidents d'université) sur les pratiques environnementales et sociétales des universités françaises. Un « guide 2008-2009 des bonnes pratiques en matière de développement durable dans les universités françaises » est publié mardi 2 juin 2009, à partir de cette enquête, menée entre mi-décembre 2008 et mi-janvier 2009, et à laquelle 48 des 85 universités interrogées ont répondu.
La consommation moyenne d'énergie du parc universitaire français est de 300 kWh/m2/an d'énergie primaire et les émissions de CO2 de 31 kg/m2/an. Cela correspond à la classe D de l'étiquette énergétique des bâtiments publics, qui va de A (moins de 50 kWh/m2/an) à G (plus de 750 kWh/m2/an). C'est ce qu'annoncent la Caisse des dépôts et la CPU (Conférence des présidents d'université), jeudi 28 mai 2009. « Nous sommes tous au même niveau de médiocrité. Nous avons de fortes marges de manoeuvre », commente Sylvie Faucheux, présidente de l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, responsable du groupe de travail sur le développement durable de la CPU, et présidente de Fondaterra.
« L'idée est de laisser les établissements avancer [en matière de développement durable], mais aussi de travailler à une labellisation commune à tous. » C'est ce que déclare Édouard de Pirey, conseiller pour les sciences, les technologies et l'espace de Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et en charge du dossier pour le ministère, mardi 28 avril 2009. Il s'exprimait lors d'une première réunion de travail sur la « labellisation 'développement durable' des établissements d'enseignement supérieur' », dans les locaux de la CPU (Conférence des présidents d'université), à Paris.