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« Les frontières sont encore beaucoup trop présentes en Europe et l'Espace européen d'enseignement supérieur n'est encore souvent qu'un concept, même si on s'en gargarise dans les colloques ou à Bruxelles. Cet espace avait besoin d'un nouvel outil pour être relancé et cet outil pourrait être le futur classement européen des universités », déclare Valérie Pécresse à l'occasion d'une rencontre organisée par l'Institut Thomas More autour du thème « Vers quel classement européen des universités ? » (AEF n°290024), jeudi 22 octobre 2009. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche estime que la question des classements est posée à tous les systèmes d'enseignement supérieur. Elle rappelle que cette idée de classement européen, lancée pendant la présidence française de l'UE (AEF n°315341), « a d'abord été accueillie par le commissaire Jan Figel avec le plus grand scepticisme, voire une certaine crainte que ce processus soit un ferment de division au sein de l'UE ». « Si Jan Figel a fini par se rendre à nos propositions, c'est en grande partie parce que la France était en train d'engager une vraie réforme de son système universitaire et que le train de l'autonomie était en marche », estime-t-elle.
« La réalisation d'un classement européen des universités (AEF n°293126) ne doit pas être conçue dans l'objectif d'occulter les classements existants ou d'invalider leurs résultats, mais de donner une vision élargie, conjuguant des critères existants qu'on jugera pertinents avec de nouveaux critères qui mettent en avant l'enseignement supérieur européen. Le classement du CHE [Centrum für Hochschulentwicklung - Centre pour le développement des écoles supérieures de Gütersloh en Allemagne], qui multiplie les critères, présente en ce sens des qualités d'objectivité inédites ». C'est ce qu'affirme l'Institut Thomas More dans une note publiée jeudi 22 octobre 2009 et intitulée « Vers quel classement européen des universités ? ». Cette étude procède à la comparaison de cinq classements : celui de Shanghai (AEF n°313047), celui de l'École des Mines (AEF n°294747), ceux du Times Higher Education (AEF n°288937) et du Financial Times (AEF n°291409) et enfin celui du CHE allemand (AEF n°321237). Ce travail a pour objectif « d'offrir un éclairage sur l'ensemble des classements existants, d'en indiquer les forces et les limites et d'en tirer les leçons pour rendre néanmoins le projet européen le plus efficace et le plus opérationnel possible », indique l'auteur.
La Commission européenne vient de rendre publics, le 9 juin 2009, les résultats de son appel d'offres portant sur « la mise au point et l'essai de la faisabilité d'un classement multidimensionnel des universités à l'échelle mondiale » (L'AEF n°302638). Le consortium qui remporte l'appel d'offres est celui dénommé « CHERPA-Network », piloté par le Centre d'études politiques de l'université de Twente aux Pays-Bas et le CHE (Centrum für Hochschulentwicklung - Centre pour le développement des écoles supérieures) de Gütersloh en Allemagne. Les autres membres du consortium sont le Centre d'études pour la science et la technologie de l'université de Leiden (Pays-Bas), le Département recherche de l'université de Louvain (Belgique), l'OST (Observatoire des sciences et techniques) (France), la Feani (European Federation of National Engineering Associations - Fédération européenne des associations nationales d'ingénieurs) et l'EFMD (European foundation for management development - Fondation européenne pour le développement du management).
La Commission européenne a publié l'appel d'offres portant sur "la mise au point et l'essai de la faisabilité d'un classement multidimensionnel des universités à l'échelle mondiale", le 10 décembre 2008. La date limite des candidatures est fixée au 27 février 2009 pour une réponse en avril. La Commission indique que les "premiers résultats du projet pilote" seront finalement "disponibles dans la première moitié de l'année 2011".
Mettre en place un "classement européen des universités qui puisse servir de base à la mobilité" des étudiants, des enseignants et des chercheurs à travers l'Europe: c'est l'une des trois priorités de Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, pour la présidence française de l'Union européenne (PFUE) qui débute aujourd'hui, mardi 1er juillet 2008. Ses deux autres priorités pendant ces six prochains mois, sont de mieux coordonner l'Espace européen de la recherche pour accélérer la recherche sur les grands enjeux sociétaux (vieillissement de la population, énergie, alimentation, changement climatique et société de l'information) et de faire de l'Union européenne une vraie puissance spatiale, car "l'espace est au service de la Terre" et de "tous les Européens". Ainsi, la ministre appelle à "développer de nouvelles applications utiles pour la défense, pour la communication, utiles pour la météo, pour l'agriculture". Elle a déjà prévu une réunion informelle des ministres européens chargés de l'espace à Kourou en Guyane les 21 et 22 juillet prochain.