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La FFSA publie très régulièrement des chiffres faisant le point sur l'état du marché des contrats de prévoyance. Les données que nous reproduisons ici et les commentaires qui les accompagnent tendent à montrer globalement une stagnation des contrats d'assurance dépendance liée au comportement attentiste des éventuels souscripteurs, alors même que le montant des prestations versées augmente très sensiblement. La FFSA note par ailleurs, s'agissant cette fois des contrats CMU complémentaire, une forte progression des demandes en lien, semble-t-il, avec la crise économique.
« Le retour à la croissance du nombre de bénéficiaires de la CMU-C inscrits auprès des sociétés d'assurances observé au premier trimestre 2009 s'est confirmé et même accéléré au cours des trois mois suivants » constate la FFSA et le Gema dans une note interne consacrée aux contrats de prévoyance à fin juin 2009. À cette date, le nombre de bénéficiaires de la CMU-C s'élève à 119 300 personnes, ce qui représente une hausse de 8 % par rapport à la même période en 2008. Ceci correspond à un montant de prestations versées au cours du premier semestre 2009 de 23,1 millions d'euros également en hausse de 8 % sur un an. Le nombre de bénéficiaires de contrats CMU-C avait reculé en 2008 passant de 122 000 (2007) à 116 700 l'année suivante.
Des chiffres tombés ces dernières semaines permettent de faire le point sur les activités de retraite dans le secteur de l'assurance. Nous avons regroupé ici trois séries de données touchant à des produits individuels et collectifs destinés aux salariés et aux commerçants, artisans et représentants des professions libérales. La première de ces études est globale et porte sur l'évolution des contrats d'assurance retraite commercialisés par les sociétés d'assurances (hors acceptation en réassurance). Ces contrats ont pour objet de garantir, à partir de la cessation de l'activité professionnelle, le versement d'un revenu régulier jusqu'au décès du retraité (ou de son conjoint, en cas de réversion). Ces contrats sont souscrits, soit par une entreprise pour l'ensemble ou une partie de ses salariés (contrats d'entreprises), soit par un particulier à titre individuel dans le cadre d'un groupe ouvert (contrats de particuliers).
La part des travailleurs non salariés en activité détenant un contrat de retraite « Madelin » progresse constamment depuis dix ans et « le taux d'équipement s'élève à 61 % au 31 décembre 2008 ». C'est ce qu'indique une note de la FFSA de juin 2009 faisant un bilan des contrats de retraite « Madelin » à fin 2008. Ces contrats, du nom de la loi « Madelin » de 1994 qui a mis en place des déductions fiscales sur les cotisations versées par les entrepreneurs individuels en vue de se constituer une retraite complémentaire ou de souscrire des garanties de prévoyance complémentaire, ont donc continué de connaître un développement régulier au cours de l'année dernière. Les cotisations versées sur les contrats retraite « Madelin » gérés par des sociétés d'assurances (lesquels représentent les trois quart de ce type de contrats, le quart restant étant souscrits auprès de mutuelles) ont progressé en 2008 de 7 % pour atteindre 2 milliards d'euros (après une hausse de +9 % en 2006 et +10 % en 2007).