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« Les projets européens ne rapportent pas beaucoup d'argent et imposent une lourdeur administrative considérable mais ils valent le coup pour établir une coopération européenne et travailler avec les meilleures équipes des autres pays », affirme Izo Abram, directeur des affaires européennes au CNRS. Dans une interview à AEF, il détaille la stratégie du CNRS vis-à-vis de l'Europe et les outils de collaboration que l'organisme propose à ses chercheurs. Il fait le point sur la participation du CNRS dans les programmes communautaires et sur sa place et son rôle dans l'Union européenne.
La Commission européenne procède actuellement à l'audit financier des 200 premiers bénéficiaires des fonds du 6e PCRD. Cet audit concerne des organismes de recherche partout en Europe, notamment en Allemagne, en Italie, en Espagne. En France, le CNRS vient d'être audité et a engagé des pourparlers avec la Commission européenne sur la justification de l'utilisation des fonds. L'organisme pourrait être confronté à l'exigence d'un recouvrement par la Commission. Il en serait de même pour l'Inserm et le CEA, selon plusieurs sources concordantes. L'Inra a quant à lui été audité en fin d'année 2008 sur deux projets, qui n'ont pas occasionné de retour de la part de la Commission. Bien que percevant des sommes moindres, les universités sont aussi concernées par les audits, qui n'ont pas encore débuté.