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35 milliards d'euros : c'est le montant des investissements que la commission chargée de définir les priorités stratégiques du grand emprunt national recommande de faire pour « investir sur l'avenir », dans le rapport qu'ils remettent à Nicolas Sarkozy, président de la République, jeudi 19 novembre 2009. Co-présidée par les anciens Premiers ministres Alain Juppé et Michel Rocard, la commission préconise d'affecter cet investissement selon « sept axes prioritaires d'investissements d'avenir » déclinés en « dix-sept actions » ayant comme objectifs de « soutenir l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation » (16 milliards) et de développer « des secteurs et technologies où la France détient des positions fortes » (19 milliards). En particulier, 10 milliards sont destinés à « favoriser l'émergence de campus d'enseignement supérieur et de recherche d'excellence ». La commission propose aussi 2 milliards pour « favoriser le développement des PME innovantes » et 2 milliards pour « accélérer le développement des sciences du vivant ».
L'ancien Premier ministre Michel Rocard, co-président de la commission sur le grand emprunt, annonce que « 16 milliards d'euros iront à l'enseignement supérieur et à la recherche » sur un montant total d'emprunt qui devrait se situer « aux environs de 35 milliards d'euros », dans une interview accordée au journal « Direct Matin », mercredi 18 novembre 2009. Selon lui, la commission préconise d'accorder ces 16 milliards « sans affectation particulière ». La commission rendra son rapport à Nicolas Sarkozy, président de la République, jeudi 19 novembre 2009.
Christian Estrosi, ministre chargé de l'Industrie, transmet à la commission du grand emprunt 119 projets présentés par 36 « acteurs de l'industrie », vendredi 6 novembre 2009, à l'issue d'une réunion de ces entreprises, fédérations professionnelles, pôles de compétitivité et cercles industriels tenue le matin même au ministère, à Paris. Le ministre affirme avoir « écarté toute proposition qui ramenait en arrière, vers une politique de saupoudrage », pour ne retenir que « les investissements pour le futur, dont on est en droit d'attendre un retour ». Aucun chiffrage financier n'accompagne cet ensemble de propositions.
« Nous avons été auditionnés par la commission du grand emprunt, à qui nous avons expliqué que nous n'avons pas assez d'argent pour soutenir l'innovation », déclare François Drouin, PDG d'Oséo, lors de son audition par la commission des finances du Sénat, mercredi 21 octobre 2009. « De 800 millions d'euros en 2008, notre capacité d'intervention pour l'innovation est passée à 500 millions en 2009, et nous avons demandé à ce que le grand emprunt puisse conforter nos dotations pour l'innovation. » « Mais peut-être pas autant que ce que France Biotech a eu l'amabilité de demander pour nous (deux milliards d'euros) », confie-t-il à AEF (AEF n°290659).
Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, présente 29 propositions issues de la SNRI (stratégie nationale de recherche et d'innovation) à la commission du grand emprunt, mercredi 7 octobre 2009. Ces propositions ont été arrêtées lors du « séminaire de réflexion » qui s'est tenu dans les locaux du ministère, mardi 6 octobre 2009, chargé de dresser la liste des projets découlant de la SNRI à proposer au financement du grand emprunt (AEF n°290423).
« Notre pays a un besoin urgent d'une réflexion sur le soutien aux investissements industriels stratégiques, scientifiques et technologiques », déclare Nicolas Sarkozy, président de la République, en installant la « commission sur les priorités stratégiques d'investissement et l'emprunt national », mercredi 26 août 2009 au palais de l'Élysée, à Paris. Co-présidée par les deux anciens Premiers ministres Alain Juppé et Michel Rocard (AEF n°289270), cette commission de 18 membres et quatre rapporteurs a deux mois pour « définir des priorités stratégiques » qui « orienteront l'utilisation d'un emprunt qui sera pour la nation un engagement financier important mais indispensable », explique le président dans son allocution. Nicolas Sarkozy cite notamment « trois défis majeurs à relever pour l'avenir » : « l'économie de la connaissance », « la compétitivité de nos entreprises » et « les équipements industriels innovants ».
Selon des données publiées par la Dares le 12 août 2022, l’indice du salaire mensuel de base (SMB) de l’ensemble des salariés progresse de 1,0 % et l’indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE) de 1,3 % au cours du deuxième trimestre 2022. Sur un an, le SMB augmente de 3 % et le SHBOE de 3,5 %. Ces évolutions sont à mettre en regard de l’inflation, qui atteint 6 % pour les prix à la consommation hors tabac entre fin juin 2021 et fin juin 2022. Ainsi, sur un an et en euros constants, le SMB diminue de 3 % et le SHBOE de 2,5 %.
Par catégorie professionnelle, sur un an, le salaire mensuel de base en euros constants baisse de :