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« Avec quatre milliards d'euros dédiés, le numérique est la troisième priorité identifiée par le rapport de la commission Rocard-Juppé », se félicite l'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels), jeudi 19 novembre 2009. Réagissant à la publication, ce même jour, du rapport de la commission chargée de définir les « priorités stratégiques d'investissement » à réaliser à l'aide du « grand emprunt » (AEF n°289618), l'Afdel « se réjouit de ce que ce grand emprunt ne s'apparente pas à un énième plan de relance ou plan de soutien aux industries traditionnelles, mais regarde vers l'avenir et prépare l'après-crise ». « La focalisation assumée sur la recherche, qui a fait l'objet d'un désinvestissement ces dernières années, est à ce titre salutaire », souligne l'association.
La commission du grand emprunt recommande d' « inventer, développer, appliquer de nouvelles technologies » permettant d'entrer dans un « modèle de développement durable fondé à la fois sur la matière grise et l'économie 'verte' », dans son rapport rendu public, jeudi 19 novembre 2009 (AEF n°289618). Ainsi, de nombreux axes retenus, jugés « prioritaires » par la commission et comprenant des financements pour la recherche, concernent les énergies nouvelles, la numérisation, les véhicules du futur et les biotechnologies. D'autres mesures concernant le financement du système de recherche français et son évolution ont également été formulées par la commission (AEF n°289584).
Créer et financer des campus d'innovation technologique, instituer un fonds national de valorisation de la recherche, instaurer des financements nouveaux pour les équipements et pour améliorer l'attractivité des laboratoires français, soutenir les instituts Carnot et porter la naissance de futurs IHU (instituts hospitalo-universitaires). Telles sont les mesures préconisées par la commission nationale du grand emprunt en ce qui concerne le financement du système de recherche français et son évolution, jeudi 19 novembre 2009 (AEF n°289618). A noter qu'il est recommandé de confier la gestion de la plupart des fonds à l'ANR (Agence nationale pour la recherche) (AEF n°289774). D'autres mesures sectorielles impactant la recherche ont également été formulées par la commission (AEF n°289581).
La commission du grand emprunt, co-présidée par les anciens Premiers ministres Alain Juppé et Michel Rocard, prévoit deux milliards euros pour « favoriser le développement des PME innovantes », indique le rapport remis à Nicolas Sarkozy, président de la République, jeudi 19 novembre 2009 (AEF n°289618). Selon la commission, il s'agit d'une « intervention publique complémentaire », par rapport au « plan d'aide aux PME et ETI annoncé le 5 octobre 2009, qui vise à renforcer leurs fonds propres et à encourager l'investissement » mais qui « ne répond cependant pas à tous les besoins de financement sous forme de prêts pour les PME les plus innovantes ». En matière de recherche, les autres recommandations concernent l'évolution du système français (AEF n°289584) ainsi que des aspects plus thématiques (AEF n°289581).
35 milliards d'euros : c'est le montant des investissements que la commission chargée de définir les priorités stratégiques du grand emprunt national recommande de faire pour « investir sur l'avenir », dans le rapport qu'ils remettent à Nicolas Sarkozy, président de la République, jeudi 19 novembre 2009. Co-présidée par les anciens Premiers ministres Alain Juppé et Michel Rocard, la commission préconise d'affecter cet investissement selon « sept axes prioritaires d'investissements d'avenir » déclinés en « dix-sept actions » ayant comme objectifs de « soutenir l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation » (16 milliards) et de développer « des secteurs et technologies où la France détient des positions fortes » (19 milliards). En particulier, 10 milliards sont destinés à « favoriser l'émergence de campus d'enseignement supérieur et de recherche d'excellence ». La commission propose aussi 2 milliards pour « favoriser le développement des PME innovantes » et 2 milliards pour « accélérer le développement des sciences du vivant ».
Trente-six associations professionnelles et scientifiques de l'énergie, de l'électricité, du numérique et de l'électronique lancent un site de débats en ligne, www.emprunt-national-2010.fr, vendredi 25 septembre 2009, « pour présenter des idées et recueillir les contributions des internautes sur le projet de grand emprunt national ». Ces organisations proposent trois pistes de réflexion autour de l'éco-responsabilité, du numérique et de la sécurité des infrastructures et des services. Cet « appel à commentaires » se déroule du 25 septembre à mi-octobre 2009. « Une synthèse des contributions sera alors réalisée, rendue publique et remise à la commission Juppé-Rocard » chargée d'identifier les priorités stratégiques d'investissement pour l'emprunt (AEF n°292898).
« La France pourrait se doter d'un grand pôle du numérique au sens de la Silicon valley avec des centres de recherche, des pôles de compétitivité, des entreprises, ainsi qu'une grande école du numérique. L'emplacement pourrait être le plateau de Saclay, où sont déjà concentrées pas mal de compétences. » C'est ce qu'indique à AEF Jean Mounet, président de Syntec informatique, à la suite de propositions émises par la chambre syndicale, dans le cadre du grand emprunt, pour valoriser l'économie numérique. Un tel projet permettrait, selon lui, « d'attirer des entreprises étrangères, en particulier leurs centres de recherche » et de favoriser la création de start-up.