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« Depuis 20 ans, le partage de la valeur ajoutée apparaît stable. La rémunération du travail représente environ 67 % de la valeur ajoutée, et les profits 33% », résume Jean-Philippe Cotis, directeur général de l'Insee, suite à la remise de son rapport « Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France » au président de la République, mercredi 13 mai 2009.
La CFE-CGC préconise « l'interdiction de distribution de dividendes s'il n'y a pas simultanément distribution de participation aux bénéfices ou de distribution d'intéressement ». C'est ce qu'elle indique, mercredi 13 mai 2009, dans un communiqué à l'occasion de la remise du rapport « partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France » par Jean-Philippe Cotis, directeur général de l'Insee, au président de la République.
« Le chef de l'État écrira dans les tout prochains jours aux organisations syndicales et patronales pour leur demander d'ouvrir des discussions entre elles sur les principaux thèmes évoqués dans le rapport » de Jean-Philippe Cotis, directeur général de l'Insee, fait savoir l'Élysée, mercredi 13 mai 2009. « Le président de la République souhaite que les partenaires sociaux lui fassent part des conclusions de leurs discussions avant le 15 juillet prochain. »
Les partenaires sociaux réagissent d'une manière contrastée au rapport que Jean-Philippe Cotis, directeur général de l'Insee, doit remettre officiellement à Nicolas Sarkozy demain, mercredi 13 mai 2009. Si le Medef considère que ce rapport, intitulé : « partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France », est « un bon diagnostic partagé » (L'AEF n°293499) , c'est loin d'être le cas de la CGT. FO conteste la stabilité de la part des salaires dans la valeur ajoutée, dont fait état le rapport, la CFDT demande au patronat d'ouvrir des négociations, tandis que, pour la CGPME, ce n'est « pas si simple ». Jean-Philippe Cotis avait été missionné par Nicolas Sarkozy, à l'issue du « sommet social » du 18 février 2009, pour « établir (…) un état des lieux partagé et alimenter les discussions que le président de la République demande aux partenaires sociaux d'ouvrir ».
Le groupe de travail du Medef sur le partage de la valeur ajoutée, présidé par Marc Veyron, DRH de Champion / Carrefour Market France (L'AEF n°294110), doit « rendre ses conclusions dans les semaines qui viennent ». C'est ce qu indique Laurence Parisot, présidente du Medef, à l'occasion de son point presse mensuel, mardi 12 mai 2009. Dans ce cadre, elle évoque l'idée « pour les entreprises de moins de 250 salariés, de simplifier le système en fusionnant les dispositifs de la participation et de l'intéressement », pour mettre fin à la coexistence de deux systèmes caractérisés par « des mécaniques complexes ».
« Faut-il accroître la part des salariés dans le partage des profits ? » s'interroge le CAS (Centre d'analyse stratégique) dans sa dernière « note de veille » (n° 133) publiée le 7 mai 2009. Le président de la République a confié à Jean-Philippe Cotis, directeur général de l'Insee, une réflexion sur l'évolution du partage de la valeur ajoutée, dont les résultats seront publiés intégralement le 13 mai, date de la remise du rapport à Nicolas Sarkozy. Cette note du CAS s'interroge sur la nécessité de rééquilibrer le partage de la valeur ajoutée et des profits au bénéfice des salariés.
« La croissance des salaires nets depuis 20 ans est extrêmement faible », souligne dans sa version non définitive, datée du 30 avril 2009, le rapport « Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France » de Jean-Philippe Cotis, directeur général de l'Insee. Cette version non définitive a été discutée, ce mercredi 6 mai 2009, au sein d'un groupe de travail comprenant notamment les partenaires sociaux. Jean-Philippe Cotis devrait remettre son rapport définitif à Nicolas Sarkozy, dans le courant de la semaine prochaine.
Ce n’est pas un hasard si le pouvoir d’achat a été au cœur des débats de la campagne présidentielle, et continue de figurer parmi les priorités des Français. Certes, selon des données publiées par la Dares le 13 mai 2022, l’indice du SMB (salaire mensuel de base) de l’ensemble des salariés a progressé de 2,3 % entre fin mars 2021 et fin mars 2022, et l’indice du SHBOE (salaire horaire de base des ouvriers et employés) de 2,5 %. Mais ces augmentations sont loin de compenser l’inflation, qui sur la même période s’élève à 4,6 %. Ainsi, "sur un an et en euros constants, le SHBOE diminue de 2,1 % et le SMB de 2,3 %".
Par catégorie professionnelle, le salaire mensuel de base recule, en euros constants :