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Entre 2001 et 2006, le revenu brut moyen des pharmaciens titulaires d'officine a baissé, en euros constants, de près de 0,6 % par an sous l'influence conjuguée de l'accroissement des charges sociales et de la contraction de la marge commerciale. C'est ce que montre une étude de la Drees publiée lundi 28 septembre 2009. En 2006, les titulaires d'officine bénéficiaient d'un revenu brut annuel de 132 000 euros en moyenne, avec des écarts allant de 121 000 euros dans les sociétés à 143 000 euros pour les titulaires d'une entreprise individuelle. Dans cette seconde catégorie, la dispersion des revenus est « relativement forte », observe la Drees qui souligne que si « les officines organisées en sociétés génèrent des revenus moindres pour les pharmaciens », elles offrent en revanche des conditions « plus favorables en termes de temps de travail, d'organisation des astreintes et de sécurité des revenus », notamment parce que 20 % des revenus sont perçus sous forme de salaire de gérance.
« Longtemps annoncée, la stagnation du nombre de pharmaciens en France est arrivée », indique Jean Parrot, président du conseil national de l'Ordre des pharmaciens, dans le « Panorama » démographique des pharmaciens au 1er janvier 2009, rendu public mardi 12 mai 2009. Il montre en effet une progression presque nulle, de 0,29 % sur un an, du nombre des pharmaciens. Ils étaient début 2009 72 716 à exercer. « Le nombre d'inscrits à l'Ordre a désormais atteint un palier, annonçant une probable décroissance dans les prochaines années », écrit l'Ordre national des pharmaciens, qui juge donc « insuffisant » le numerus clausus.
Le Leem (Les entreprises du médicament) vient de signer avec les syndicats de pharmaciens et l'Association française pour une automédication responsable un accord de bonnes pratiques. Il s'agit en l'espèce de faire en sorte que le libre accès à des médicaments non remboursables pour des maladies bénignes, sous le contrôle et avec le conseil du pharmacien, s'opère dans des conditions qui préservent les intérêts de la santé publique et garantisse "une gestion des prix maîtrisée de ces médicaments".
C'est dans un contexte mouvant, marqué par la "décision 212" du rapport Attali visant à ouvrir les conditions d'exercice des activités de pharmacie ou la prise de position de Roselyne Bachelot-Narquin en faveur de la mise "devant le comptoir" de médicaments de prescription facultative, que l'Ordre national des pharmaciens a rendu public mardi 19 février un Livre blanc intitulé "La pharmacie d'officine en France, bilan et perspectives". Une coïncidence, souligne Jean Parrot, président de l'Ordre, qui indique que la décision de refaire une "photographie du paysage pharmaceutique et de la pharmacie" avait été prise il y a plus d'un an.