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Les salariés jugent la performance sociale des entreprises « globalement mitigée ». Si des points forts émergent, comme « une implication très élevée », « une perception favorable de l'encadrement » et « une représentation sociale du travail positive », des « facteurs de risques sociaux » persistent, comme « une gouvernance sociale perçue négativement », « des inquiétudes » quant à l'avenir, une incertitude face aux perspectives d'évolution professionnelle ou « des méthodes de management » jugées trop rigides. C'est ce qui ressort d'une récente étude menée auprès de 3 000 salariés par l'Ovat (Observatoire de la vie au travail), dirigé par la société de conseil M@rs-Lab.
« Les salariés sont satisfaits de leur travail, de leur métier, mais pas forcément de l'environnement dans lequel ils travaillent. Ainsi, l'accompagnement managérial, le développement des compétences et de l'employabilité, l'équité dans la répartition de la charge de travail ou la rémunération ne donnent pas satisfaction. » C'est le constat que dresse Annick Allégret, directrice du pôle « Ressources humaines » de la Cegos, lors de la présentation de l'enquête 2009 de l'observatoire sur le climat social dans les entreprises, jeudi 22 octobre 2009. L'étude a été réalisée en ligne auprès de quelque 2 000 salariés et 172 DRH et RRH de tous secteurs d'activité.
« Dans une TPE, on existe vraiment, la compétence est reconnue, les rapports humains sont plus directs », indique une enquête sur la performance sociale réalisée par l'Observatoire de la vie au travail, rendue publique mardi 23 juin 2009. Cet observatoire, développé par la société d'audit du risque social Mars-Lab, étudie la performance sociale des salariés à partir de leur vie au travail. « Les salariés des TPE sont les plus optimistes : ils jugent plus favorablement l'ensemble des indicateurs de performance sociale mesurés sur eux. Ceci va dans le sens de l'hypothèse selon laquelle la faible taille de l'entreprise (moins de dix salariés) influence la manière dont les salariés pensent et vivent le travail. » Cette enquête a été menée en partenariat avec Keljob auprès de 3 000 salariés, interrogés sur sept indicateurs : le climat social, l'exposition au stress, la qualité du management, la qualité de la gouvernance sociale, le moral des salariés, l'implication des salariés et la représentation sociale du travail.
« Le stress touche l'ensemble des catégories de salariés quels que soient l'âge, le statut, le genre, le secteur d'activité, ce qui tend à démontrer que personne n'échappe au risque d'altération de santé professionnelle », selon les résultats d'un sondage CSA réalisé pour l'Anact (Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail) à l'occasion de la sixième semaine pour la qualité de vie au travail. Le stress touche toutefois plus le personnel encadrant puisque 47 % des catégories socioprofessionnelles supérieures et 57 % des cadres supérieurs sont concernés par ce risque, indique le sondage mené auprès de 1 000 salariés représentatifs, du 25 mars au 1er avril 2009, et publié le 10 juin 2009.
La crise économique a-t-elle des effets sur le climat social dans les entreprises et sur la façon dont les salariés considèrent leur travail? Afin d'évaluer ce qui en est exactement, Stéphanie Baggio, docteur en psychologie sociale et expérimentale et chercheuse au sein de la société Mars-lab (audit du climat social), a analysé les résultats d'enquêtes réalisées avant et depuis la crise économique. Ses conclusions sont claires: il y a bien un rapport entre le contexte économique et la performance sociale de l'entreprise.