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Plusieurs facteurs ont joué ont faveur d'une évaluation positive des licences et des masters scientifiques par l'Aeres : la pluridsiciplinarité des parcours, l'existence de structures de pilotage entre mentions différentes, une culture de l'évaluation…, estime Alain Trouillet, président de la CDUS (Conférence des doyens des UFR de sciences) et directeur de la faculté de sciences et techniques de l'université Jean-Monnet de Saint-Étienne. Il répond aux questions d'AEF sur l'évaluation des formations scientifiques et sur la démarche compétences engagées par ces formations.
La certification des diplômes d'économie et de gestion d'une part et le bilan de la transformation des UFR de sciences économiques et de gestion suite à la loi LRU d'autre part sont « deux chantiers » que la Conférence des doyens des facultés de sciences économiques et de gestion abordera lors de son assemblée plénière en novembre 2009 à Lyon, indique à AEF Pierre-Charles Pradier, président de cette association. Il revient aussi sur les évaluations de licences et de masters par l'Aeres pour les vague B et C de contractualisation.
« A terme, l'un des acquis de l'évaluation des formations sera d'apprendre à raisonner sur des référentiels de compétences, c'est-à-dire pas seulement des savoirs, mais aussi des savoir-faire, des savoir-être… », estime Jacques Migozzi, président de la CDUL (Conférence des doyens des UFR de lettres et sciences humaines), interrogé par l'AEF. « Les compétences étaient souvent négligées, au profit de la maîtrise disciplinaire pensée en termes de savoirs. Nous allons devoir opérer une mue. A nos détracteurs qui mettent en avant une image stéréotypée sur l'inutilité des filières universitaires, nous devons opposer des documents qui valident la maîtrise des compétences », déclare le président de CDUL.
Trente-cinq mentions de masters relevant des sciences du vivant ont été évaluées sur 9 établissements de la vague C (1) - évaluées par l'Aeres en vue d'une contractualisation pour 2009-2012 - : elles se répartissent en 14 « A » (la meilleure note parmi « A », « B », « C », soit 40 %), 17 « B » (49 %) et quatre « C » (11 %). À ces mentions correspondent 134 spécialités dont 65 « A » (49 %), 51 « B » (38 %) et 18 « C » (13 %). L'AEF publie une synthèse de ces notes (2) que les experts de l'Aeres ont attribuées dans le cadre d'évaluations réalisées en 2008 pour cette vague.