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« L'UNL sera intransigeante quant à la prise en compte effective des revendications des lycéens et de l'ensemble de la communauté éducative » dans la réforme du lycée, prévient lundi 12 octobre 2009 l'organisation lycéenne dans un communiqué. Le chef de l'État Nicolas Sarkozy dévoilera demain les grandes lignes de la réforme dans un discours prononcé à 11h à l'Élysée (AEF n°288493). La réforme doit être « ambitieuse et réellement construite avec tous les acteurs de l'éducation », poursuit l'UNL. « Réformer le lycée c'est faire de véritables choix de société. [Nicolas Sarkozy] devra donc porter la responsabilité de ses échecs s'il continue sa politique délibérément aveugle », lance-t-elle.
Le ministre de l'Éducation nationale rencontrera les représentants de la communauté éducative mardi 13 octobre 2009 après le discours de Nicolas Sarkozy sur la réforme du lycée qui débutera à 11 heures (AEF n°288721). Luc Chatel recevra à 12h45 les membres du CNVL au ministère de l'Éducation nationale, puis les organisations syndicales à 16h15, les organisations lycéennes à 17h15 et les fédérations de parents d'élèves à 18h15. Le ministre sera présent à l'Assemblée nationale à 15h30 pour les questions au gouvernement.
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« Nous avons rappelé au ministre que l'on ne peut déconnecter la réforme du lycée, de la question du malaise de la jeunesse », déclare à AEF Antoine Evennou, secrétaire général de l'UNL, reçu « pour la première fois » en audience par Luc Chatel, mardi 25 août 2009. « Le rendez-vous fut intéressant mais peu fourni sur les perspectives de rentrée et de la réforme du lycée », précise-t-il dans un communiqué.
Au cours de cette audience l'UNL a remis au ministre ses propositions, sur la réforme du lycée. L'UNL y revendique notamment une plus grande autonomie pour les lycéens, un renouvellement profond du baccalauréat, avec l'instauration de partiels en cours d'année, la mise en place d'un service d'aide scolaire, la révision du système de notation, une refonte des programmes scolaires en fonction des aspirations des jeunes (autonomie, émancipation, réussite scolaire), des journées qui n'excèdent pas 6 heures grâce à des vacances plus courtes, une plus grande interdisciplinarité, enfin un développement de la vie lycéenne « première pierre de l'insertion sociale ».
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L'UNL demande que « le ministre de l'Éducation nationale et le président de la République prennent le temps d'une vaste concertation regroupant les lycéens, les parents d'élèves, les enseignants et les personnels afin de mettre sur pied une réforme ambitieuse qui réponde aux attentes et aux besoins de la communauté éducative », indique-t-elle dans un communiqué mardi 2 juin 2009, après la remise du rapport de Richard Descoings à Nicolas Sarkozy (L'AEF n°296773).
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