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Vingt-trois établissements français figurent dans le top 500 du classement de Shanghai 2009, publié vendredi 30 octobre 2009. Ce sont les mêmes établissements qu'en 2008 (AEF n°313046). Néanmoins, la France se classe au sixième rang mondial et gagne une place par rapport au classement précédent. Les trois mêmes établissements que l'année dernière sont présents dans le top 100, et remontent de quelques rangs : l'UPMC (Paris-VI) à la 40e place, l'université Paris-Sud (Paris-XI) à la 43e place et l'ENS Ulm à la 70e place.
Le futur classement des universités européennes devra avoir une "approche multidimensionnelle", notamment "par domaine". Il sera "international", contiendra des "informations sur l'intégration locale et régionale des établissements", et sera élaboré par un "consortium indépendant", "dans le respect des principes de Berlin". Tels sont les standards décrits dans un document qui dresse les conclusions de la conférence "comparaison internationale des systèmes éducatifs: un modèle européen?", organisée par la PFUE les 13 et 14 novembre à Paris (L'AEF n°311840).
Sur les 23 universités françaises présentes dans le classement de Shanghai en 2008 (L'AEF n°313047), trois perdent leur place par rapport à 2007: l'UPMC (de 39ème à 42ème), Strasbourg-I (de 99ème à la tranche 101-151) et Aix-Marseille-I (de la tranche 305-402 à 402-503). Quatre établissements ont en revanche un meilleur classement: Paris-XI Sud (de 52ème à 49ème), l'ENS Ulm (de 83ème à 73ème), l'ESCPI (École supérieure de physique et de chimie industrielles) et Bordeaux-I (qui passent tous deux de la tranche 305-402 à 201-302). Seize établissements obtiennent donc un classement identique à celui de l'année dernière.
23 établissements français figurent dans le top 500 du classement de Shanghai 2008, qui vient d'être mis en ligne aujourd'hui, mardi 5 août 2008. La France se classe au 7ème rang mondial: elle perd une place par rapport au classement de 2007, désormais devancée par la Suède. Trois établissements sont présents dans le top 100: Paris-VI (UPMC), Paris-XI Sud et l'ENS Paris. Selon ce classement, Strasbourg-I (Louis-Pasteur), qui figurait à leurs côtés l'année dernière, est sortie des 100 premières universités du monde.
71% des établissements français (universités et quelques grandes écoles) considèrent le classement de Shanghai comme "un outil d'évaluation utile", selon l'enquête effectuée par Joël Bourdin, président de la délégation du Sénat pour la planification (UMP, Eure). Il présente, aujourd'hui, mercredi 2 juillet 2008, son rapport intitulé "Enseignement supérieur: le défi des classements". "L'objectif présidentiel de placer deux établissements dans les 20 premiers mondiaux, et 10 parmi les 100 premiers (L'AEF n°465673) témoigne de la légitimité accordée, au plus haut niveau, à cette forme d'évaluation", remarque le sénateur. "Or, les classements internationaux ne reflètent qu'imparfaitement la réalité."
"Le classement de Shanghai n'est utile que si l'on veut comparer les universités américaines, britanniques, chinoises et japonaises. Il ne rend pas justice aux universités françaises ou allemandes car elles ont un système qui diffère complètement", estime Yin Jie, vice-président de l'université Jiao Tong de Shanghai, interrogé par l'AEF. Il était ce vendredi 11 avril 2008 à l'université Paris-Dauphine pour conclure un partenariat scientifique (L'AEF n°323430). "Nos étudiants qui veulent partir à l'étranger se réfèrent au classement principalement pour les États-Unis. Pour la France, nous savons déjà quels établissements sont bons dans chaque domaine. Pour nous, la réputation des établissements français, basée sur les expériences de coopération et sur le bouche-à-oreille, prime sur le classement", affirme le représentant chinois.