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« La rapide diffusion du processus de Bologne (dans 82 % des 900 universités européennes), combinée avec la disparition programmée à la rentrée 2010 des cursus et diplômes antérieurs aux réformes induites par le processus de Bologne, transforme profondément les termes de la relation de coopération/compétition entre les systèmes universitaires nord-américain et européen ». C'est ce qu'affirment Pascal Delisle et Marion Bruley de l'ambassade de France à Washington dans un article publié sur les « Bulletins électroniques » du MAEE. Selon les deux auteurs, la mise en place du processus de Bologne devrait en effet « toutes choses égales par ailleurs, accroître l'attractivité des pays de l'Espace européen de l'enseignement supérieur (EEES) vis-à-vis des étudiants étrangers y compris américains ». Les universités nord-américaines devraient par conséquent être amenées « à choisir une politique d'équivalence claire et le plus souvent favorable aux étudiants européens souhaitant faire des études graduées aux États-Unis ».
La Commission européenne annonce le lancement de 33 projets de coopération entre universités d'Europe, des États-Unis et du Canada. Tous ces projets sont cofinancés et supervisés par la Commission européenne et les gouvernements des pays partenaires. Leur objectif « est de favoriser la compréhension réciproque, la transparence et la qualité dans l'enseignement supérieur et la formation, ainsi que de proposer aux étudiants originaires d'Europe et d'Amérique du Nord l'expérience de la poursuite de leurs études à l'étranger », précise la Commission. Les 33 projets (25 avec les États-Unis et 8 avec le Canada) concernent 154 établissements et portent sur plus de 1 220 échanges d'étudiants.
« Le faible niveau d'internationalisation des universités américaines peut s'expliquer par le mode américain de recrutement des étudiants étrangers. » C'est l'hypothèse émise par Florence Barnier et Pascal Delisle de l'ambassade de France aux États-Unis dans un article paru sur les « Bulletins électroniques » du MAE. Les universités américaines ont « essentiellement recours aux méthodes traditionnelles de recrutement, à savoir la mise à disposition d'une rubrique spécialisée sur leur site internet, la participation à des salons étudiants à l'étranger ou encore la prospection directe dans les écoles et lycées », expliquent les auteurs. Selon eux, « elles pâtiraient de leur non-recours à des agences de recrutement d'étudiants, dont l'impact est aujourd'hui significatif et croissant dans le recrutement d'étudiants internationaux ».
« La crise actuelle risque d'avoir des conséquences négatives sur les politiques internationales des universités », avertit Madeleine Green, vice-président de l'ACE (Conseil américain de l'éducation), à l'occasion du séminaire franco-américain sur les coopérations universitaires et scientifiques organisé lundi 23 mars 2009 à la Sorbonne par le MAEE. « Les universités américaines ont toujours joué un rôle dans la mise en place de liens durables avec le monde. Aujourd'hui toutefois, les circonstances sont difficiles. La crise actuelle n'a pas de précédent et les établissements d'enseignement supérieur ne seront pas épargnés », poursuit Madeleine Green.
La Commission européenne lance un "appel de propositions 2009" en faveur de la coopération entre l'Union européenne et les États-Unis dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle. Son avis est publié au JOUE (Journal officiel de l'Union européenne) C 329 du 24 décembre 2008.
"L'Union européenne consacre 9,2 millions d'euros à la coopération universitaire avec l'Amérique du Nord et l'Asie Pacifique", annonce la Commission européenne lundi 1er décembre 2008. De nouveaux projets avec les États-Unis, le Canada, l'Australie, le Japon, la Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande sont cofinancés et supervisés par la Commission européenne et les gouvernements des pays partenaires.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :