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« La grande hypocrisie : comment la Banque mondiale et la BEI [Banque européenne d'investissement] financent les changements climatiques. » Tel est le titre de l'étude rendue publique le 22 septembre 2009, menée par Anne-Sophie Simpere et Sébastien Godinot pour l'association Les Amis de la Terre France, le jour du sommet de l'ONU sur le climat qui réunit une centaine de chefs d'État et de gouvernement. Malgré les déclarations des dirigeants mondiaux annonçant leur volonté de lutter contre les changements climatiques, « ils continuent à financer massivement les énergies fossiles et les industries les plus émettrices de CO2 à travers les institutions financières internationales dont ils sont les actionnaires », estime l'ONG.
Suite au rapport publié par Counter Balance et Eurodad jeudi 16 juillet 2009, “Flying in the face of development : How EIB loans enable tax havens” (« comment les prêts de la BEI entretiennent les paradis fiscaux »), qui met en avant l'implication de la BEI (Banque européenne d'investissement) dans des paradis fiscaux, l'institution financière répond à l'AEF mardi 21 juillet 2009, que sa « politique en vigueur depuis 2005 sur les centres financiers offshore a été révisée et approuvée le 14 juillet 2009 par le conseil d'administration », composé des États membres de l'Union européenne. Cette politique révisée sera « publiée bientôt sur le site internet de la BEI », et ouverte à tous les « commentaires opportuns de toutes les parties prenantes externes, y compris des ONG ».
La Commission européenne a adopté, mardi 28 avril 2009, une communication dans laquelle sont recensées les mesures que les États membres devraient prendre pour promouvoir la « bonne gouvernance » dans le domaine fiscal. Objectif : « plus de transparence et d'échange d'informations et de nouveaux progrès sur la voie de la concurrence loyale en matière fiscale ».
La BEI (Banque européenne d'investissement), « dont l'implication dans des projets destructeurs est vivement critiquée, se contente pourtant d'une Déclaration [environnementale et sociale] vague et peu contraignante ». C'est ce qu'indique l'ONG les Amis de la Terre, mercredi 5 février 2009, au sujet de la Déclaration adoptée par la BEI, le 3 février 2009. L'association considère que cette déclaration « évite les contraintes environnementales et sociales ».
« La Banque européenne d'investissement doit cesser d'investir l'argent public dans les industries extractives et s'impliquer dans des projets contribuant réellement au développement soutenable », déclare Anne-Sophie Simpere, chargée de campagne « Responsabilité des acteurs financiers » aux Amis de la Terre, jeudi 27 novembre 2008. « La BEI finance d'énormes projets fossiles et miniers en Afrique, aggravant les dérèglements climatiques, les pollutions et les inégalités ».