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Le Secours populaire a ouvert ce midi, mardi 22 septembre 2009, sa première antenne sur le campus d'une université française. Installé à Lille-I, ce point d'accueil situé dans la Maison des Étudiants permettra à des bénévoles de recevoir une fois par semaine, en toute confidentialité, les personnes en grande difficulté sociale dans le but de leur apporter très rapidement une aide matérielle avant de les orienter vers les dispositifs existants. « Plutôt que de refermer le couvercle sur la cocotte, on a pris le problème à bras le corps », avance Sandrine Rousseau, vice-présidente de Lille-I en charge de la vie étudiante. L'université des sciences et technologies compte 34 % d'étudiants boursiers et 21 % d'étudiants étrangers ; sept étudiants sur dix exercent une activité rémunérée. Parmi eux, une centaine d'étudiants seraient en situation de grande précarité.
« Pour la première fois, cette année, nous allons dépasser les objectifs du plan Anciaux, avec près de 8 000 réhabilitations nouvelles et plus de 5 000 chambres supplémentaires livrées. Sur trois ans, ce sont 30 000 nouvelles chambres qui ont déjà été offertes aux étudiants », déclare Valérie Pécresse devant les membres du Cneser réunis le 15 juillet 2009. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche annonce qu'elle fera, à la rentrée, « un point sur la mise en œuvre du rapport Anciaux (AEF n°319091) et sur le plan de relance (AEF n°300145) ». Elle note déjà que le domaine foncier des armées a été mobilisé à Arras, à Marseille ou à Versailles (AEF n°317767), que des expérimentations ont été lancées « comme au Havre » et que la colocation et le logement intergénérationnel ont été rendus possibles dans le parc public. « Dans les mois qui viennent, il nous faudra redoubler d'efforts et faire preuve de plus d'imagination encore : j'y suis prête. »
"Les étudiants exerçant une activité rémunérée valident plus difficilement leur année d'études", constate l'Ofip (Observatoire des formations et de l'insertion professionnelle) de Lille-I (Université des sciences et des technologies). En effet, 27% de ceux ayant exercé au moins une activité rémunérée en 2006-2007 n'ont pas validé leur année universitaire, contre 18% de ceux qui ne travaillent pas. Or, 42% des étudiants interrogés dans le cadre de cette étude exercent au moins une activité pendant l'année universitaire, plutôt pendant la journée que durant la soirée.
Réforme des bourses sur critères sociaux, création d'un fonds national d'aide d'urgence et développement des prêts étudiants. Ces trois mesures constituent l'essentiel du nouveau système de financement de la vie étudiante que présente Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ce mercredi 19 septembre 2007. "D’un système complexe de vingt dispositifs différents, fondé sur 18 critères d’attribution, nous passons à trois types de financement ", indique le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.