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Le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) réfléchit actuellement à plusieurs solutions techniques pour permettre, au niveau de la gestion financière des laboratoires, l'interopérabilité de son système d'information avec celui des universités équipées du logiciel Sifac proposé par l'Amue (Agence de mutualisation des universités et établissements, AEF n°289152). Interrogé par AEF, Alain Resplandy-Bernard, secrétaire général du CNRS, précise qu'une réflexion est en cours sur « un cahier des charges plus large que les seuls aspects de gestion financière des laboratoires ». Le CNRS a d'ores et déjà identifié « un besoin lié au pilotage des portefeuilles d'activité en vue de disposer d'un outil de gestion des projets, ainsi qu'un besoin d'outils de gestion des appels d'offres ». Reste que l' « expression des besoins des laboratoires » se fait dans un contexte où « l'évolution voulue est globale » sur la question des systèmes d'information. La refonte du système d'information apparaît en effet comme un des grands chantiers du CNRS pour 2009-2013, inscrit dans le cadre du plan stratégique 2020 (AEF n°313726).
Les grandes orientations du chantier "système d'information" du CNRS pour 2009-2013 ont été approuvées jeudi 29 octobre 2008 en conseil d'administration. Interrogé par l'AEF, Alain Resplandy-Bernard, secrétaire général du CNRS, souligne qu'il s'agit d'une "première brique du plan stratégique 2020". La refonte du système d'information du CNRS doit permettre d'améliorer la qualité des outils de pilotage scientifique, mais aussi de faciliter les échanges d'informations avec les partenaires et simplifier les modalités de gestion des laboratoires. Ce chantier touche donc aussi bien aux ressources humaines qu'au système d'information du laboratoire, aux relations partenariales, au décisionnel et aux aspects de finances, comptabilité, gestion.
Le CNRS poursuit le déploiement de son nouveau système d'information Sirhus basé sur la solution SAP, avec comme prochaine étape la mise en place d'une brique ressources humaines autour du dossier annuel d'évaluation de ses agents. Ce chantier concerne tous les agents ingénieurs et techniciens des unités fonctionnelles et de recherche. L'ergonomie de SAP étant "différente de ce que connaissent les agents", une première phase de déploiement concernera 30% des agents en 2008, avec une généralisation prévue pour 2009. D'autres modules comme la gestion des formations dans les délégations régionales sont déjà programmés.