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Il est « impératif que nous redoublions d'efforts » avant le sommet de Copenhague en décembre « afin de mettre en place un cadre stratégique qui permette d'avancer et d'éviter une catastrophe climatique », déclare le président américain Barack Obama mardi 3 novembre 2009 à l'issue d'un sommet, principalement axé sur le changement climatique, avec les dirigeants de l'Union européenne : le président de la Commission José Manuel Barroso, le haut représentant de l'UE pour la politique étrangère Javier Solana, et le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, qui préside le Conseil de l'UE ce semestre.
« Nous n'avons vraiment réussi à entrer dans le processus de négociation qu'à Bangkok (L'AEF n°288420). À Barcelone, l'idéal serait d'identifier toutes les options sur les différents thèmes, afin de préparer le futur traité pour Copenhague », explique Benoît Faraco, coordinateur de la campagne climat-énergie au sein de la FNH (Fondation Nicolas Hulot), vendredi 30 octobre 2009. Il s'exprime à l'occasion du début d'une nouvelle session de négociations internationales à Barcelone (Espagne) et tente d'esquisser les contours d'un futur accord à Copenhague qui succéderait au protocole de Kyoto. Cette réunion des groupes de travail AWG-LCA sur l'action de coopération à long terme et AWG-KP sur le protocole de Kyoto se déroule sous l'égide de la Ccnucc (Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques), du 2 au 6 novembre 2009.
Le Conseil européen reconnaît le besoin annuel de 100 milliards d'euros entre 2012 et 2020 pour la lutte contre les changements climatiques au niveau mondial, dans sa déclaration finale, présentée vendredi 30 octobre 2009, à Bruxelles. Les 27 chefs d'État et de gouvernement chiffrent par ailleurs le montant des financements publics internationaux « entre 22 et 55 milliards par an » sur cette même période. Mais ils ne précisent pas le montant de la contribution européenne à cette enveloppe. À cela s'ajoute un fonds de mise en œuvre rapide, aussi appelé « fast start », entre 2010 et 2013, « facultatif » et évalué entre cinq et sept milliards d'euros par an au niveau mondial.
« Des progrès ont été faits. Nous y voyons désormais plus clair sur les divergences et nous commençons à parler sérieusement des sujets importants comme le financement, les différents fonds, l'architecture internationale et l'aide aux pays en développement », déclare Paul Watkinson, chef de file technique de la France pour les négociations internationales sur le climat et porte-parole de l'Union européenne, lors d'un entretien à l'AEF, vendredi 9 octobre 2009. Il s'exprime à l'issue des deux semaines de négociations sur le climat, organisées à Bangkok (Thaïlande), sous l'égide de l'ONU (L'AEF n°289565).