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Christian Estrosi, ministre de l'Industrie, propose « d'étudier les moyens financiers et fiscaux incitant à la relocalisation », à l'occasion du lancement des états généraux de l'industrie, jeudi 15 octobre 2009. Cela pourrait passer par « une prime à la relocalisation financée par l'État, variable en fonction des montants investis et du volume d'emplois créés », selon le ministre. L'organisation de ces états généraux avait été annoncée par le président de la République en septembre dernier, à la suite d'une proposition de la CGT.
« Les débats sur les coûts relatifs du travail entre pays industrialisés sont souvent très confus, chacun trouvant des chiffres à l'appui de la thèse qu'il souhaite démontrer. […] Parler d'un coût moyen du travail de l'industrie du pays n'est ni significatif, ni rigoureux en terme économique. Tout dépend en effet de la composition du travail et la répartition des emplois entre ouvrirers non qualifiés, qualifiés, techniciens et cadres. Une industrie avec une proportion plus forte que d'autres d'ouvriers qualifiés, de techniciens et de cadres affichera par exemple un coût du travail nécessairement plus élevé ; mais elle pourra en raison de ses compétences et son efficacité être très performante. » C'est le constat que dresse une note de synthèse réalisée par l'économiste Gilles Le Blanc pour les partenaires sociaux des branches de la métallurgie et de la chimie, réunis jeudi 10 septembre 2009.
« La crise nous en serons sortis quand le chômage commencera à baisser », déclare Nicolas Sarkozy, à l'occasion de sa visite de l'usine de l'équipementier automobile Faurecia, à Caligny (Orne), jeudi 3 septembre 2009. Le président de la République était accompagné par Patrick Devedjian, ministre chargé de la mise en oeuvre du plan de relance, Christian Estrosi, ministre chargé de l'Industrie, Laurent Wauquiez, secrétaire d'État chargé de l'Emploi, et par son conseiller Raymond Soubie. « Les journaux vous parlent de sortie de crise le lundi, puis de sa poursuite le mardi, en fait ils n'en savent rien. […] Pour ma part, je suis là pour agir. Le sujet n'est pas celui de la reprise aux États-Unis ou en Espagne. […] Une politique industrielle n'est pas un vain mot et je ne peux me satisfaire du fait que la France soit au dernier rang industriel industriel parmi les quatre premiers pays d'Europe », souligne le chef de l'État « Si on ne garde pas les usines, il n'y aura pas de service, il n'y aura pas d'emploi. »