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Nicolas Sarkozy est « particulièrement sensible et donc très attentif à ce que les différents dispositifs décidés conjointement avec les partenaires sociaux dans le cadre du Fonds d'investissement social soient pleinement utilisés dans les prochains mois (en particulier, activité partielle, formation, convention de reclassement personnalisé, contrat de transition professionnelle, plan d'urgence en faveur de l'emploi des jeunes) ». C'est ce que souligne un communiqué de l'Élysée à l'issue d'un entretien entre Nicolas Sarkozy et François Chérèque, jeudi 1er octobre 2009.
La lutte pour l'emploi, le soutien à l'investissement des entreprises et le renforcement de [la] compétitivité sont les trois enjeux qui doivent être relevés dans les prochains mois. C'est, en substance, ce qu'indiquent Christine Lagarde et Éric Woerth lors de la présentation du PLF (Projet de loi de finances) pour 2010 adopté en Conseil des ministres, mercredi 30 septembre 2009. Pour répondre aux défis imposés par la crise économique, la ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi, et son homologue chargé du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'État, proposent en matière de soutien à l'emploi un budget en hausse par rapport à la loi de finances initiale pour 2009. Les crédits en faveur de la lutte contre la pauvreté et des expérimentations sociales sont, eux, en nette augmentation (+1,1 milliard d'euros par rapport à 2009) pour notamment accompagner la montée en charge du RSA (Revenu de solidarité active). Quant au budget dédié à la politique de la Ville et à la lutte contre l'exclusion, il affiche une diminution proche de 100 millions d'euros.
« Il faut activer les mesures décidées en matière d'emploi », déclare François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, à l'occasion de la conférence de presse de rentrée de l'organisation, jeudi 10 septembre 2009. Le leader syndical nourrit des « regrets » vis-à-vis des différentes mesures prises depuis le début de la crise en faveur de l'emploi, évoquant « des retards à l'allumage » et des dysfonctionnements. Il évoque par exemple, « des déficits d'information » de la part des services publics pour mettre en oeuvre certaines mesures comme le RSA (revenu de solidarité active) ou la prime exceptionnelle de 500 euros pour les demandeurs d'emploi ayant travaillé entre deux et quatre mois sur les 28 derniers mois.
Un point d'avancement des démarches en cours État-Partenaires sociaux en matière d'emploi et de formation est à l'ordre du jour de la cellule de pilotage du Fiso (Fonds d'investissement social) qui se réunit mardi 8 septembre 2009 à Bercy en présence de Laurent Wauquiez, secrétaire d'État en charge de l'emploi. En particulier, un point sera fait sur le groupe de travail « activité partielle de longue durée » mis en place le 25 juin dernier, dans le cadre du Fonds. Ce groupe est composé de Sylvie Brunet, directrice des affaires sociales d'Onet, de Jean-Pierre Geneslay, directeur général de l'entreprise Revillon (chocolatier) et président de l'Agefaforia, l'Opca des industries agroalimentaires, et de Philippe Dorge, directeur des affaires sociales de PSA. Marc Biehler, inspecteur général des affaires sociales, est rapporteur du groupe.
« Toutes les mesures décidées avant l'été en faveur de l'emploi, et en particulier de l'emploi de jeunes, doivent s'appliquer rapidement, en concertation avec les organisations syndicales et patronales. » C'est ce qu'a indiqué ce matin, mardi 1er septembre 2009, au Palais de l'Élysée, Nicolas Sarkozy au cours d'un entretien avec Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT. Le président de la République « a rappelé sa volonté de poursuivre le dialogue avec les partenaires sociaux, au-delà des oppositions de doctrine et de circonstances, en vue d'élaborer en commun des solutions concrètes pour les salariés victimes de la crise », souligne un communiqué de la Présidence de la République.
« Les actions prévues par le Fonds d'investissement social se déploient ». 183 000 salariés ont ainsi bénéficié au premier semestre 2009 des mesures de soutien de l'activité partielle dans ce cadre. C'est ce qu'indique notamment Patrick Devedjian, ministre auprès du Premier ministre, chargé de la mise en œuvre du plan de relance, dans une communication présentée mardi 25 août 2009 en Conseil des ministres. Le Fiso (Fonds d'investissement social), doté de 1,3 milliard d'euros par le plan de relance, permet de renforcer les dispositions prises pour la préservation de l'emploi.
Quelle est la mission du Fiso (Fonds d'investissement social) ? Quels en sont les objectifs, les moyens ou encore comment fonctionne-t-il ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles répond l'instruction DGEFP n° 2009-25 du 22 juin 2009 adressée aux services déconcentrés de l'État. Sont joints à cette instruction : le document retraçant les critères de soutien des projets par le Fonds tel qu'arrêtés par la cellule de pilotage du Fiso le 2 juin dernier (AEF n°296329) ; le courrier du 9 juin 2009 envoyé par le secrétaire d'État chargé de l'Emploi, Laurent Wauquiez, aux préfets, pour leur demander de relayer « sans délai » la démarche du Fiso auprès des partenaires sociaux locaux et de faire remonter à la DGEFP les projets sectoriels ou territoriaux en préparation ou en voie de conclusion ; le « modèle de fiche » des projets Edec (Engagements de développement de l'emploi et des compétences) soumis au Fonds.