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La Chine connaît une « croissance explosive » de sa production scientifique, « dépassant de loin l'activité de recherche dans le reste du monde », commente Thomson Reuters suite à la publication de son étude « Global research report : China », lundi 2 novembre 2009. « A ce rythme, la Chine devancera les États-Unis au cours de la prochain décennie », ajoute l'éditeur de base de données scientifiques. D'après des données du « web of science », la Chine est passée « de 20 000 publications en 1998 à 112 000 en 2008 ». Elle a « plus que doublé sa production scientifique depuis 2004 » et « surpassé le Japon, le Royaume-Uni et l'Allemagne en 2006 ». Elle se tient désormais « en seconde place seulement derrière les États-Unis ».
Les acteurs de l'innovation et du transfert technologique français et chinois se réuniront à Shanghai en Chine les 17 et 18 novembre 2009 lors d'un séminaire co-organisé par le réseau Curie (1), et le réseau international de transfert de technologie de Shanghai (SITT). Cette conférence sur les transferts de technologie et la propriété intellectuelle s'adresse aussi aux entreprises, consultants et experts, ainsi qu'aux PME innovantes voulant développer des partenariats franco-chinois.
« D'ici 2025, l'Inde et la Chine pourraient représenter environ 20 % des activités mondiales de R&D, soit plus du double de leur part actuelle », constate un groupe de travail de la DG (direction générale) recherche de la Commission européenne, qui rend son rapport « Le monde en 2025 - la montée de l'Asie et la transition socio-écologique », jeudi 24 septembre 2009. Les experts estiment que dans 16 ans, « les centres d'attraction, de richesse et de production industrielle pourraient se déplacer vers l'Asie, et que les États-Unis et l'Europe pourraient perdre leur avantage technologique au profit de cette région du monde ». « L'Asie sera la principale destination pour les sites de R&D », écrivent-ils.
« Le retrait d'articles de revues scientifiques a été multiplié par dix en 20 ans », constate Thomson Reuters, l'éditeur de base de données scientifiques (1). Son étude, commandée par le « THE » (Times higher education), et publiée par le journal britannique le 20 août 2009, analyse le nombre d'articles publiés dans des revues à comité de lecture chaque année depuis 1990 parallèlement au nombre de retraits. Pour expliquer cette évolution, Thomson Reuters avance « un système de détection plus efficace », « l'exigence envers les éditeurs pour qu'ils prennent des mesures » et « l'augmentation des fraudes et du plagiat dans la recherche », due à la « pression croissante mise sur les chercheurs pour qu'ils publient ».
Le Royaume-Uni est premier au sein du G8 en terme de nombre de publications par chercheur, indique un rapport intitulé "International comparative performance of the UK research base" publié le 31 juillet 2008, par le ministère de l'Enseignement supérieur britannique (DIUS, Department for innovation, universities and skills). En moyenne, un chercheur britannique publie, selon le rapport, 50% de plus qu'un chercheur du G8. En terme de volume, le Royaume-Uni, avec 9% des publications mondiales annuelles en 2007, arrive second, juste derrière les États-Unis (32%), et est désormais talonné par la Chine, qui publie quatre fois plus qu'il y a dix ans. Il a un rendement élevé en sciences biomédicales et environnementales, domaines où le pays est également second. Sa production est équivalente ou en dessous de celle des autres pays européens dans le domaine des mathématiques, sciences physiques et ingénierie.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :