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Lille-II, université Droit et Santé, « devra faire preuve d'originalité afin d'inscrire dans son fonctionnement les principes de la loi LRU tout en préservant l'identité de ses composantes », écrit l'Aeres dans son rapport d'évaluation d'octobre 2009. À l'occasion du passage aux responsabilités et compétences élargies, prévu au 1er janvier 2010, « l'université devra résolument concevoir une gouvernance, une organisation et un mode de fonctionnement compatibles avec sa volonté d'autonomie, le préalable étant l'adhésion de l'ensemble des acteurs de la vie universitaire au projet politique porté par l'équipe présidentielle », jugent les experts de l'agence d'évaluation.
« Les étudiants devraient considérer l'évaluation des enseignements comme un dû », juge Christian Sergheraert, président de Lille-II Droit et santé, selon qui cette démarche est « un moyen d'améliorer la qualité de l'enseignement pour les promotions futures et non une pénalité pour les enseignants ». L'évaluation des enseignements par les étudiants connaît une progression régulière depuis quatre ans au sein de l'établissement. « Plus de cinquante formations ou spécialités sont actuellement concernées par ce système d'évaluation », indique Irène Lautier, vice-présidente en charge de la démarche qualité. Vingt nouvelles formations devraient les rejoindre cette année.
Le financement de l'opération « Campus Grand Lille, Campus international » devrait être connu avant le 15 septembre 2009, selon les informations recueillies par AEF. Valérie Pécresse a indiqué, lors de son déplacement à Arras le 27 août 2009, avoir l'intention de « rencontrer tous les acteurs d'ici une dizaine de jours ». Le dossier envoyé au cours de l'été par les trois présidents de Lille-I, Lille-II Droit et Santé, Lille-III Charles-de-Gaulle à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dont AEF s'est procuré une copie, prévoit « des premiers travaux » en 2011. Il table sur un coût total de 694 millions d'euros pour la réalisation en deux temps des projets, contre 730 millions d'euros en juin 2008 (AEF n°316102). Ce nouveau montant intègre 64,5 millions d'euros déjà financés dans le cadre du contrat de projets État-Région et 170 millions d'euros de « financements autres », notamment « privés ». Les universités espèrent donc pouvoir rassembler près de 460 millions d'euros au titre de l' « opération campus », sachant que les collectivités locales se sont engagées à mettre un euro pour un euro accordé par l'État.
Le principe du rattachement du Groupe ESC Lille à l'université de Lille-II a été adopté par le conseil d'administration de Lille-II dans la soirée du 18 juin 2009. Ce rapprochement s'effectue dans le cadre de l'article L.719-10 du Code de l'Éducation (ancien « article 43 »), qui précise que « les établissements conservent leur personnalité morale et leur autonomie financière ».
Le schéma directeur de l'aide à l'insertion professionnelle qui vient d'être adopté à Lille-II structure et coordonne une chaîne complète de services pour les étudiants et les entreprises. Le BAIP devient l'interface entre le monde professionnel, les équipes pédagogiques et les étudiants : il intègre les missions remplies jusqu'ici par le service universitaire d'accueil, d'information et d'orientation et les services des stages et de l'emploi. « Nous avons fait le choix de supprimer le SUAIO [créé en 1975] pour montrer que la mission d'aide à l'insertion professionnelle ne devait pas être du ressort d'un seul service mais qu'elle faisait partie d'un processus général commun à toute l'université », indique Patrick Pelayo, vice-président en charge de l'insertion professionnelle.